Grande-Bretagne : Mourir peut tuer votre porte monnaie !

La crise économique touche des domaines plutôt inattendus. En effet, le commerce mortuaire est impacté, notamment au Royaume-Uni où les enterrements coutent très cher à de plus en plus de gens. Certains sollicitent des aides de l’état, tandis que d’autres organisent des cérémonies un peu spéciales.

« Environ une personne sur sept n’arrive pas à payer les frais funéraires – le prix moyen d’un enterrement de base se situant autour de 3 590 livres [4 500 euros], selon les études. » The Guardian.

Le journal anglais The Guardian constate dans un dossier paru ce 21 octobre 2014, que pour les pauvres, mourir devient de plus en plus un luxe. Au Royaume-Uni, la récession fait rage. Ainsi, austérité, bas salaires et précarité du marché de l’emploi sont les composantes de la crise.

« Les organismes caritatifs et les personnels des crématoriums ont signalé une hausse de la demande pour les funérailles financées par l’État. Ils constatent également que même si cette allocation a été conçue pour ceux qui meurent seuls, de plus en plus de familles incapables de payer pour une cérémonie y ont recours de nos jours », indique le journal.

L’aide de l’état ne suffisant plus, certaines familles sont en recherche de solutions alternatives. Ce sont ces enterrements « bricolés », où le cercueil est acheté sur internet par la famille, cette dernière se chargeant également du transport au crématorium.

Beaucoup de gens sont contraints de s’adresser à des pompes funèbres moins conventionnelles. Le « Natural Death Center » (Centre de mort naturelle) propose diverses solutions économiques : construire son cercueil soi-même, creuser soi-même sa tombe, transporter soi-même le corps, ou encore orner la tombe avec un bouquet de fleurs ramassée dans le jardin…

En France, le « coût de la mort » a augmenté de 35 % entre 1998 et 2008 et l’Insee prévois dans notre pays un nombre de 569 000 décès en 2020 ou encore 773 000 en 2050.

À quand l’immortalité ?

Sources : Courrier InternationalLe FigaroThe Guardian

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