PlasticBank une arme contre la pauvreté et le plastique

L’entrepreneur américain David Katz a réalisé un projet surprenant pour lutter contre la pauvreté et la pollution due aux déchets plastiques. Il a créé une entreprise qui rémunère des personnes dans les pays sous-développés pour récolter les déchets plastiques. Ces derniers sont ensuite réutilisés dans l’industrie.

Son histoire

En mai 2013, David Katz a assisté à un séminaire de 10 jours à Singularity University avec l’objectif de trouver un projet d’entreprise qui allie les dimensions écologiques, sociales et économiques. Le deuxième jour, il a trouvé l’idée de PlasticBank. Il a donc immédiatement contacté ses collègues pour leur présenter l’idée. Il s’en est suivi un travail sur le financement, le choix des partenaires et la médiatisation. En un an, ils ont fait plus de 200 interviews à travers le monde.

Le principe

David Katz s’est rendu compte que « le problème avec les déchets plastiques est que les gens ne les voient que comme des ordures ». L’idée est de recycler les déchets plastiques présents dans la nature et de leur donner plus valeur aux yeux des gens. Ils ont appelé ce mouvement Social Plastic®, au même titre que celui du commerce Equitable ou d’Ecocert.

Pour cela, PlasticBank rémunère des personnes dans les pays sous-développés pour récolter et trier les déchets. Mais PlasticBank ne donne pas juste un revenu à ces personnes. Il leur offre également l’accès à l’éducation, à des services de santé, ainsi qu’à des services d’impression 3D. Cela soutient l’économie des pays sous-développés et réduit la quantité de déchets plastiques sur la planète. « Si on peut augmenter la valeur du plastique, on peut le rendre trop précieux pour être jeté. Si on peut augmenter la valeur des gens, on peut libérer le potentiel des plus désavantagés (dans le monde) et leur donner un lieu dans lequel leur niveau de vie est amélioré ». Le plastique recyclé est ensuite vendu à des entreprises qui l’intègrent dans leur processus de fabrication.

Les résultats et projets

Au début de l’année 2014, LUNSH (entreprise de cosmétique) est devenu le premier client du mouvement Social Plastic®. En effet, ils avaient convenu d’acheter tout le plastique recyclable issu de la ligne de nettoyage en projet.

Les sollicitations hebdomadaires de leurs partenaires issus de 30 pays différents et plus de 140 nationalités différentes ont signé la pétition (sur plasticbank.org). Plus cette pétition rassemble de monde, plus les chances que des organisations choisissent de suivre le mouvement Social Plastic® augmentent. PlasticBank cherche également à développer une banque du plastique à Lima au Pérou et à Haïti.

Sources : PlasticBank, consoGlobe