Infographie : L’espérance de vie augmente mais les inégalités perdurent

Entre 2000 et 2015, l’espérance de vie humaine a augmenté de cinq ans, soit la progression la plus rapide enregistrée depuis les années 1960. Pourquoi une telle évolution ? Où vivent les gens les plus vieux ? Quelles inégalités se cachent derrière l’espérance de vie ?

Cette augmentation de l’espérance de vie a été possible notamment grâce à une baisse de la mortalité infantile et aux progrès effectués en Afrique quant à la lutte contre le SIDA mais également contre le paludisme. Sous cette évolution se cachent diverses inégalités mises en lumière par les statistiques sanitaires mondiales de l’OMS pour 2016.

Les hommes et les femmes ne sont pas égaux devant l’espérance de vie. En tête du classement, la femme japonaise a une espérance de vie moyenne de 86,8 ans tandis que du côté des hommes, la plus forte espérance est celle des Suisses avec 81,3 ans. En moyenne, les femmes vivent cinq ans de plus que les hommes de leur pays.

À propos de l’espérance de vie moyenne en général, les japonnais (83,7 ans) arrivent en tête du classement, avec 33 ans d’espérance de vie supplémentaire que celle des ressortissants de Sierra Léone (50,1 ans), petit pays d’Afrique subsaharienne où l’on meurt le plus jeune au monde, selon l’OMS.

D’ailleurs, les trois derniers pays de ce classement sont africains, puisque la Sierra Leone est devancée par l’Angola (52,4 ans) et la République Démocratique du Congo (52,7 ans). Et pourtant, l’espérance de vie moyenne sur le continent africain a progressé de 9,4 ans entre 2000 et 2015.

Un autre phénomène est à mettre en lumière, celui de l’absence de données. En effet, les résultats peuvent être altérés par le fait que sur 194 états, seulement 59 d’entre eux tiennent à jour des registres officiels à propos des décès. En somme, ce serait 53% des décès dans le monde qui ne seraient pas comptabilisés.

Voici l’infographie élaborée par RFI :

Sources : RFI – INED