Le plus grand parc naturel urbain du monde va voir le jour aux États-Unis !

Dans un futur proche, la ville de Dallas (État du Texas) sera dotée d’un parc naturel dont la taille sera plus de dix fois plus imposante que celle du Central Park de New York. Il ne s’agit pas seulement d’offrir un cadre idyllique aux citadins, mais d’également régler un problème naturel : les crues annuelles du fleuve Trinity.

Le Texas et Dallas sont des emblèmes de la ruée vers l’or noir, le pétrole. Désormais, la ville de Dallas est en passe de se racheter une conduite en aménageant une zone où cohabiteront un écoquartier et un parc immense intégré au tissu urbain. Cette zone baptisée Nature District est actuellement en phase d’aménagement, mais est destinée à « redéfinir Dallas pour le 21e siècle » selon son maire, Mike Rawlings.

Il s’agira d’une zone protégée d’une superficie de 4000 hectares, soit pratiquement 12 fois la taille du plus grand parc de New York : Central Park. Diverses infrastructures et autres aménagements seront disponibles comme un écoquartier, des réserves animales, des terrains de sport et bien sûr un parc composé de nombreuses voies vertes et de larges pelouses, le Trinity River Park.

Nature district n’a pas seulement vocation a donner un cadre de vie et de loisirs plus sain aux habitants, mais a été pensé pour contenir les crues annuelles du fleuve Trinity. Ce rôle sera essentiellement joué par le parc qui est donc destiné à être une zone tampon entre le fleuve et la ville tout en assumant une double utilité qui semble être bienvenue.

Le projet est porté par le cabinet de paysagistes Michael Van Valkenburgh qui a ambitieusement déclaré vouloir transformer les « catastrophes naturelles en spectacles époustouflants ». Coût de l’opération : 250 millions de dollars, mais dont une partie a été prise en charge par un don dont nous ignorons la provenance (50 millions de dollars).

Le réchauffement climatique est synonyme d’augmentation de la violence et de la fréquence des phénomènes naturels dont les crues font évidemment partie. Les grandes villes tenteront donc en permanence de trouver des moyens de contenir ce type de catastrophe.

Sources : Inhabitat – Konbini – La Terre du Futur