Scandale en Chine : un vétérinaire coupe les cordes vocales des chiens jugés trop bruyants

Voici une nouvelle assez insoutenable provenant de Chine. Un prétendu vétérinaire reçoit des propriétaires de chiens jugés trop bruyants pour leurs voisins et propose une solution toute trouvée : couper les cordes vocales des animaux.

En Chine, les chiens (et les chats) sont parfois mangés comme l’atteste le Yulin dog meat festival qui se tient chaque année dans le sud du pays. Il s’avère également que le fait de posséder un chien de compagnie se généralise depuis peu et le manque de considération pour ces animaux est encore assez important.

Un reportage publié le 17 septembre 2017 par le quotidien local Chengdu Business Daily explique en quoi les chiens sont encore peu considérés. Les images, qui semblent assez surréalistes, montrent le prétendu vétérinaire d’un marché de la ville de Chengdu opérant des chiens la gueule ouverte afin de leur sectionner les cordes vocales. La vidéo en question ainsi que les photos sont rapidement devenues virales.

Crédits : capture vidéo/Chengdu Business Daily

Il faut savoir que la section des cordes vocales est une pratique non sans risque. En effet, l’animal peut finalement se retrouver avec des difficultés pour manger ou même respirer. Les images montrent l’homme pratiquer au moins six opérations sur des chiens anesthésiés et allongés sur une table. Un assistant utilise une corde rouge pour ouvrir la gueule de l’animal et le « vétérinaire » y plonge des ciseaux non stérilisés afin de procéder à la section des cordes vocales.

L’homme installe son stand deux fois chaque semaine dans le marché et fait payer les clients entre cinquante et cent yuans (de six à treize euros). L’intéressé ne détient aucune licence et dit avoir appris la technique auprès d’une tierce personne, ce qui indique que cette pratique est sûrement assez répandue puisque ce « savoir » semble se transmettre.

La loi chinoise interdit formellement les opérations vétérinaires en pleine rue synonymes de conditions sanitaires déplorables pour les animaux, mais également les visiteurs. Depuis la diffusion du reportage, l’homme s’est vu fermer son commerce, mais ne semble pas avoir été inquiété au niveau de la justice.

Sources : Mashable – Libération