Si vos ados sont réfractaires à l’école, c’est en parti de votre faute !

Vous êtes parent et votre ado ne veut pas entendre parler de l’école, ne fait pas ses devoirs et se fiche éperdument de son avenir dans la société ? Si vous désirez que cela évolue, il semblerait qu’il faille arrêter de le pousser et le laisser faire ses propres choix.

Lorsque votre « progéniture » devient adolescente, cette dernière entre évidemment dans une période charnière entre l’enfant et l’adulte et est censée acquérir de plus en plus d’autonomie. C’est d’ailleurs souvent durant cette période que d’éventuels problèmes avec la scolarité peuvent apparaître et qu’au même moment, les parents redoublent d’attention pour éviter les dérapages.

Or, certains sociologues et autres psychologues évoquent la surdose d’attention portée par les parents au niveau de la scolarité de leur ado, jusqu’au point de l’étouffer. Selon les spécialistes, ce trop-plein d’attention peut causer l’effet inverse de celui espéré, à savoir sa démobilisation.

Le réseau A 180 Degrés basé en France, en Suisse et en Belgique, reçoit chaque année plus de 500 adolescents ainsi que leurs parents afin de tenter de trouver une solution aux problèmes liés à la scolarité. Souvent, les parents évoquent un manque d’envie à l’école et une inconscience de l’ado face à son avenir professionnel.

Dans un article de Slate, une conversation entre un thérapeute et une mère est relatée. Son enfant montrait des signes chroniques de déconcentration lors des séances de devoirs à la maison après l’école. La spécialiste a alors conseillé de ne pas insister face à cette déconcentration et finalement après quelques jours, l’ado a été demandeur d’aide et de soutien.

L’approche du réseau A 180 degrés est la thérapie dite « brève et stratégique » née de l’école de Palo Alto. Les thérapeutes adeptes de ces idées tentent d’apporter des solutions en se demandant si ce ne serait pas toute cette prise en charge parfois excessive qui occasionnerait le manque de motivation des enfants à l’école. En réalité, il semble que dans le cas où l’enfant se démotive, plus celui-ci sera poussé par ses parents, plus celui-ci se démobilisera.

Sources : A 180 degrés – Slate