Un village espagnol attribue aux animaux les mêmes droits que les humains

Dans le village de Trigueros del Valle, en Espagne, les choses ont changé depuis le 20 juillet dernier. Le maire socialiste de la commune a créé une nouvelle loi qui attribue aux animaux de compagnie les mêmes droits que les humains. Des animaux qu’il convient d’ailleurs d’appeler « résidents non humains ».

Pedro J. Pérez Espinosa est le maire de la commune de Trigueros del Valle, village de la banlieue de Valladolid dans la région de Castilla y Leon. Ce maire socialiste, qui mène notamment un véritable combat contre la corrida, a récemment créé une loi appelée le traité « Renedo Declaration », visant à attribuer aux animaux de compagnie les mêmes droits que les humains.

Treize articles composent cette loi, parmi lesquels « tous les résidents naissent égaux et ont le même droit à l’existence », « un résident, humain ou non, a droit au respect » ou encore « aucun résident non humain ne devra être exploité pour le plaisir ou les loisirs des hommes ». L’objectif ici est de lutter contre les violences animales et les abandons, nombreux en Espagne. Le maire considère comme un devoir le fait de protéger et représenter « les chiens et les chats qui vivent avec nous depuis des milliers d’années ».

Les animaux commencent (enfin) à être reconnus

Petit à petit, le statut de l’animal évolue à travers le monde. Même si les cas de cruauté et la mauvaise application des règles sont toujours d’actualité, les animaux sont en voie de reconnaissance. Ainsi, en octobre 2013, le dauphin aussi a recouvert le statut de « personne non humaine » avec la reconnaissance de ses capacités intellectuelles, et ce dans le but d’interdire leur captivité. L’Argentine a également attribué ce statut à l’orang-outan en 2014, de même que deux chimpanzés en avril 2015 aux États-Unis.

Quid de la France?

Depuis cette année, les animaux ne sont plus de simples « biens meubles » en France, mais des « êtres vivants doués de sensibilité », une décision faisant suite à un combat de plus de deux ans par la Fondation 30 Millions d’Amis.

Sources : The Local, S & A