L’ère du robot : Quel avenir pour nos emplois ?

Au moment où le gouvernement tente de faire passer la loi « El  Khomeri », qui vise à flexibiliser le marcher du travail pour, dit-on, faciliter les embauches, la révolution du numérique continue de répandre ses applications dans tous les secteurs de l’économie, entrainant la disparition de certains métiers qui s’automatisent.

De plus en plus, les employés sont remplacés par des machines, et il y a de fortes chances que cela vous arrive aussi, puisqu’on estime que 70 % des métiers d’aujourd’hui vont disparaitre d’ici la fin du siècle. Alors que le travailleur français était déjà considéré comme trop cher face aux Chinois, aux Hongrois, etc., il doit maintenant faire face à la concurrence des robots, qui sont eux-mêmes plus compétitifs que n’importe quel travailleur.

À l’avenir, une part croissante du portefeuille des ménages serra consacré à des produits soit importés, soit automatisés, ne demandant que peu de main d’œuvre, limitant alors les débouchés pour le travail humain réglementé, de plus en plus perçu comme une charge et une entrave.

Dans ce contexte, est-il possible de défendre les acquis sociaux sans tuer l’économie ? Est-ce que les abandonner va permettre de créer des emplois comme on nous le promet ? Quel avenir pour le travail et sa rémunération ?

C’est à ces questions que tente de répondre le vidéaste de Trouble Fait dans sa dernière vidéo, en tirant un bilan des effets de la révolution industrielle du 18e siècle et des politiques néo-libéral des années 80 sur l’emploi, pour nous permettre de mieux comprendre la situation que nous vivons aujourd’hui.