Il fabrique des vĂȘtements durables et garantis 30 ans !

Notre sociĂ©tĂ© actuelle est basĂ©e sur la surconsommation et le tout jetable. Ceci est Ă©galement vrai pour les vĂȘtements qui pour la plupart, ne durent pas trĂšs longtemps. Un jeune entrepreneur semble avoir compris le problĂšme et a lancĂ© sa marque de vĂȘtements durables.

Tom Gridland est un jeune britannique de 25 ans qui a lancĂ© sa propre marque de vĂȘtements. Le concept est basĂ© sur une notion inĂ©dite, Ă  savoir une garantie de 30 ans. Et pourtant il ne s’agirait pas d’une promesse en l’air ayant pour but d’attirer les clients, mais bel et bien une volontĂ© de commercialiser des produits dont l’utilisation s’inscrira dans la durĂ©e.

« Nos artisans et nos couturiĂšres font des vĂȘtements depuis 1964 et ont encore des sweatshirts fabriquĂ©s Ă  la fin des annĂ©es 1970 qui sont en trĂšs bon Ă©tat, alors notre garantie de 30 ans n’est pas une astuce promotionnelle » explique Tom Gridland pour le site The Epoch Times.

L’entrepreneur s’est entourĂ© d’employĂ©s maitrisant les anciennes techniques afin de crĂ©er des vĂȘtements rĂ©sistants. Ainsi, le mot d’ordre est de privilĂ©gier la qualitĂ© Ă  la quantitĂ©, ce qui donne de bonnes finitions et une rĂ©sistance « à l’ancienne ». FabriquĂ©s en Italie plutĂŽt qu’en Asie, les vĂȘtements sont assemblĂ©s au Portugal.

Cependant, et cela apparait logique compte tenu de la situation actuelle, ces habits coĂ»tent assez cher : en moyenne 45 euros pour un t-shirt et 83 euros pour un sweatshirt. Mais tout est relatif puisque certaines marques vendent des vĂȘtements non durables pour un prix trĂšs onĂ©reux, en faisant des marges incroyables puisqu’elles importent des vĂȘtements fabriquĂ©s dans des pays oĂč la main d’Ɠuvre est trĂšs bon marchĂ©.

« C’est cher ! » diront les mauvaises langues, mais l’on peut Ă©galement se poser la question suivante : « Quel prix donner Ă  un vĂȘtement qui vous suivra pendant une trentaine d’annĂ©es ? »

« Nous garantissons une durĂ©e de vie concrĂšte pour nos vĂȘtements plutĂŽt que d’utiliser une astuce de marketing comme la garantie Ă  vie. Cela encourage les gens Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  comment ils consomment la mode. La rĂ©action des clients est vraiment surprenante et trĂšs touchante » indique Tom Gridland.

Acheter moins pour acheter mieux est le but d’un mouvement appelĂ© « slow-fashion », qui s’oppose Ă  celui du « fast-fashion » :

« Le fast fashion n’est pas vraiment une question de vitesse mais d’aviditĂ© : vendre davantage, faire plus d’argent (
) mais ce n’est pas nĂ©cessaire que ce soit ainsi. Nous pouvons concevoir un systĂšme diffĂ©rent qui peut faire de l’argent et qui peut produire des habits beaux et consciencieux, tout en respectant les droits des travailleurs et l’environnement » expliquait en 2007 Kate Fletcher, auteur et consultante britannique pour ce qui est des activitĂ©s de design vestimentaire.

Sources : Daily MailPositivR

Crédit photos : Tom Gridland