Depuis ce lundi 14 novembre, le parti Animaliste est officiellement lancé en France !

De plus en plus au cœur des débats, de l’actualité et de différents combats, la cause animale a désormais son parti politique. En effet, ce lundi 14 novembre, le Parti animaliste est officiellement né avec pour but de reconnaître une place centrale à la question animale.

Ils sont sept à l’origine de la récente fondation de ce nouveau parti politique baptisé Parti animaliste qui comme son nom l’indique a pour objectif de défendre la cause animale. « Il s’agit d’un parti politique qui reconnaît une place centrale à la question animale. Aujourd’hui, le sort réservé aux animaux ne peut se résoudre seulement sur le plan individuel, mais doit se faire sur le plan sociétal ; il faut donc politiser la question animale », déclare notamment Isabelle Dudouet-Bercegeay, coprésidente du parti, relayée par 24matins.

Le Parti animaliste promeut une évolution de société qui prend en compte les intérêts des animaux et qui repense la relation entre les animaux et les humains. Cette idée est partie de plusieurs constats établis sur notre société actuelle. D’abord, comme on peut le lire sur le site internet du parti, la société et la science ont connu au cours des dernières décennies des avancées considérables et la prise de conscience de l’opinion publique n’a de cessé de croître sur cette question. Pourtant, « la question animale est restée paralysée ».

En effet, on note que la cause animale est de plus en plus au cœur de la société avec notamment une formation universitaire née en France destinée à former les défenseurs des animaux ou encore récemment Rémi Gaillard qui a mis en lumière les SPA de France et récolté plus de 200 000 euros pour la SPA de Montpellier tout en déclenchant une vague d’adoption de chiens et chats.

La porte-parole du parti, Hélène Thouy, souhaite faire adosser à la Constitution une charte de la protection animale, faire abolir la corrida et les combats de coqs et créer un ministère de la protection animale. Consciente qu’il sera compliqué d’avoir des élus à court terme, elle assure que l’objectif est de sensibiliser l’électorat à la question animale. « Nous ne présenterons pas de candidat à la présidentielle, mais aux législatives oui ».

Il est à noter qu’il ne s’agit pas du premier parti animaliste à l’international. En effet, en Europe, l’Allemagne, Chypre, l’Espagne, la Finlande, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni et la Suède ont déjà un tel parti. Le parti des Pays-Bas compte d’ailleurs déjà des députés nationaux, des sénateurs, des députés européens et des élus locaux et au Portugal, on compte aussi un député national. Ailleurs dans le monde, l’Australie, les États-Unis et la Turquie ont également leur parti animaliste.