Si vous ne riez pas en même temps que vos amis, vous êtes sûrement un psychopathe !

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S’il est bien connu que le rire est contagieux, des chercheurs britanniques estiment que les personnes pour qui cela n’est pas le cas pourraient être atteintes de troubles du comportement social, rien que ça !

« Le rire est une expression universelle de l’émotion, il est utilisé pour maintenir des liens sociaux […] La nature sociale du rire est évidente dans la mesure où un individu a trente fois plus de chances de se mettre à rire lorsqu’il est avec d’autres personnes que lorsqu’il est seul », ont expliqué les chercheurs du Collège Universitaire de Londres (Royaume-Uni).

Dans leur étude publiée dans la revue Current Biology en septembre 2017, les chercheurs affirment que les personnes pour qui le rire n’est pas contagieux pourraient avoir des troubles du comportement social et donc, être des psychopathes. Les meneurs de l’étude ont estimé que le rire était un marqueur évident afin de déterminer si une personne est atteinte de tels troubles. Habituellement, ce genre d’étude concerne davantage la réaction des individus face à la souffrance des autres, mais dans ce cas, il est question d’observer leur attitude face à la joie.

Une centaine de garçons âgés de 11 à 16 ans, dont les deux tiers présentaient des troubles du comportement plus ou moins sévères, ont participé à un test destiné à observer leur activité cérébrale. Chacun d’entre eux a écouté des éclats de rire, des rires plus mesurés ainsi que des pleurs. Ils ont ensuite répondu à une question destinée à savoir s’ils étaient prêts à partager l’émotion de la personne qui rit et à en faire de même.

Selon les résultats obtenus, les garçons présentant des troubles du comportement ont été moins réceptifs aux rires entendus. Les chercheurs évoquent même des « réactions neuronales atypiques face au rire », alors que le rire joue « un rôle majeur dans l’appartenance sociale et dans la promotion et le maintien des liens sociaux. »

L’équipe de chercheurs indique cependant que d’autres expériences doivent être menées afin d’asseoir un peu plus cette théorie. Elle a en outre déclaré poursuivre ses études dans le cadre d’autres recherches destinées à observer les réactions d’individus présentant potentiellement des troubles face à des mots d’encouragement, des visages souriants ainsi que des démonstrations d’affection.

Sources : The IndependentSlate