Ce collège utilise la permaculture pour réduire le gaspillage alimentaire

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Notre mode de consommation est malheureusement beaucoup trop tourné vers le gaspillage. Dans un monde où les ressources sont limitées, notamment l’eau, il faut trouver des solutions pour remédier au gâchis quotidien. En restauration scolaire, il n’est pas rare que plusieurs kilos de nourritures soient jetés chaque jour. La permaculture est quant à elle une méthode traditionnelle et respectueuse de l’environnement. Le collège Fontaine de Monjous a ainsi bien compris qu’il s’agit d’une solution parfaite pour combattre le gaspillage.

Zoom sur le concept de permaculture

La permaculture est à la fois une méthode d’utilisation des ressources prévenante et un mode de vie. Le but est de continuer à produire plus en réexploitant par exemple des restes de nourriture ou des matériaux usagés. Il s’agit en réalité d’une manière d’agir en fonction de l’écosystème dans lequel on souhaite s’implanter. Économiser de l’énergie de façon à favoriser sa durabilité est également un enjeu de la permaculture. Le principe repose sur le fait qu’en respectant la nature, elle aura davantage à nous offrir en retour.

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Crédits : jf-gabnor/Pixabay

Cette philosophie de vie écologique peut s’appliquer à une foule de domaines différents :

  • Dans l’industrie et le commerce ;
  • En jardinage et en élevage urbain ou rural ;
  • Au sein des pôles éducatifs et des zones collectives ;
  • Etc.

En résumé, la permaculture permet la création de systèmes humains destinés à répondre à leurs besoins en imitant la nature. De ce fait, le gaspillage est totalement proscrit, tout comme l’utilisation de méthodes qui pourraient nuire à l’environnement et à la biodiversité. C’est s’adapter pour mieux vivre, dans la limite du raisonnable.

Les réalisations du collège en permaculture

Pour comprendre plus précisément ce qu’est le principe de permaculture, penchons-nous sur le collège Fontaine de Monjous. Ce dernier a décidé d’inclure la cause environnementale au sein de son programme éducatif en créant un club de permaculture. En cours de technologie, les élèves ont pu contribuer à l’installation d’un poulailler. Ils ont pour cela établi un cahier des charges à respecter sous la supervision de leurs professeurs. Les poules sont nourries grâce aux restes végétaux de la cantine, soit 3 kilogrammes par jour. Elles sont sous la responsabilité des élèves qui doivent en prendre soin et indiquer aux surveillants lorsqu’il y a des œufs à ramasser.

La réalisation d’un potager aide aussi les collégiens à se responsabiliser par rapport aux enjeux environnementaux actuels. La terre visant à produire des légumes est 100% naturelle. Des déchets verts, du crottin de cheval, ainsi que tout ce qui n’est pas ingéré par les poules permettent de fabriquer de l’engrais. Ce compost anti-gaspillage est la preuve que tout peut se réutiliser, l’un des principes de base de la permaculture :

Pour leur donner goût aux légumes à tous ces enfants, c’est peut-être mieux de leur montrer directement que l’on peut en obtenir, que c’est assez simple et que la Terre nous donne tout ! – Caroline Fredj, assistante de vie scolaire (interview France 3 régions).

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Crédits : Crédits : hannatverdokhlib/iStock

Allier théorie et pratique pourrait devenir un atout indispensable. Former les jeunes aux causes environnementales le plus tôt possible est désormais déterminant pour le futur de la planète. Il est question de simplicité et de retour aux sources.

Sources : Permaculture (UK), France 3 régions

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