Le plastique jetable semble voué à disparaître de notre quotidien. Ainsi, les cotons-tiges et les couverts en plastique jetables ne seront plus proposés dans cinq ans, et dans la prochaine décennie, seules les matières compostables seront autorisées.
Le produit à usage unique a vécu ses heures de gloire, notamment aux États unis après la Seconde Guerre Mondiale, puis dans le monde entier. Mais celui-ci n’est clairement plus en adéquation avec notre époque et ses contraintes environnementales, nombreux sont les pays développés ou en voie de développement à vouloir le voir disparaître. Ainsi, en France, la loi sur la biodiversité adoptée le 22 juillet dernier a prévu la disparition des cotons-tiges pour 2020.
Une victoire que l’on doit à la campagne de lobbying de la Surfrider Foundation, association fondée en 1990 par un groupe de surfeurs basques qui lutte encore aujourd’hui contre la pollution des océans et qui est aujourd’hui reconnue par les pouvoirs publics, participant à toutes les concertations précédant l’élaboration des lois. Parmi les objectifs de l’association, réduire de 50% les déchets entrant dans l’environnement marin d’ici 2020.
Une interdiction des cotons-tiges qui va soulager plusieurs « pôles », à commencer par les stations d’épuration, où ils passent à travers les grillages qui permettent de retirer des eaux usées les déchets les plus gros, jusqu’aux plages, où ils finissent leur route. En 2015, la Surfrider Foundation a ramassé 16000 cotons-tiges lors de ses opérations de nettoyage des plages, soit 3,5 fois la taille de la Tour Eiffel. Tous les ans, il se vend 25 milliards de cotons-tiges de par le monde.
Pour ce qui est des couverts en plastique, la Loi sur la transition énergétique stipule que : « au plus tard le 1er janvier 2020, il est mis fin à la mise à disposition des gobelets, verres et assiettes jetables de cuisine pour la table en matière plastique, sauf ceux compostables en compostage domestique et constitués pour tout ou partie de matière biosourcée« .