Yohan Demeure
Une tendance étonnante a récemment vu le jour dans un supermarché thaïlandais. Dans cet établissement, les feuilles de bananier remplacent désormais les emballages plastiques dans le rayon fruits et légumes.
Une initiative écologique
Certains pays réputés pour leur « tout hygiénique » tels que le Japon n’hésitent pas à suremballer ces produits naturels. Il s’agit d’une tendance désormais mondiale. Néanmoins, les choses évoluent lentement. Nous évoquions récemment une enseigne de supermarchés néo-zélandais ayant supprimé les emballages plastiques dans son rayon fruits et légumes. Cette action très bien accueillie par les clients vise à adopter une attitude plus responsable vis-à-vis de l’environnement.
Récemment en Thaïlande, le supermarché de l’enseigne Rimping situé à Chiang Mai n’a quant à lui pas voulu se passer d’emballage au niveau des fruits et légumes. En revanche, la nature de l’emballage a fait l’objet d’un changement. Ainsi, au lieu des emballages plastiques, l’enseigne s’est tournée vers les feuilles de bananier. La feuille est enroulée autour des produits et le tout est ficelé à l’aide de fibres naturelles. Il s’agit d’une solution évidemment bien plus respectueuse de l’environnement. De plus, en Thaïlande comme dans d’autres pays, les feuilles de bananier font parfois office d’assiette ou de support de cuisson de certains plats.
Le plastique en chiffres
La situation mondiale au niveau des déchets plastiques est très préoccupante. En effet, la présence de plastique dans les océans pourrait doubler au cours de la décennie 2020-2030 selon le WWF. La production de plastique devrait également augmenter de 41% d’ici 2030. L’ONG donne comme exemple les 396 millions de tonnes de déchets plastiques générées en 2016, dont le tiers a fini sa course dans la nature.
Il y a quelques semaines, nous nous demandions pour quelle raison la majorité du plastique des océans n’est plus visible. Une étude britannique s’étant intéressée aux courants océaniques estime que 99,99 % du plastique présent dans les mers reste invisible. Alors que les continents de déchets visibles en surface sont souvent évoqués, la plupart des déchets plastiques se situent en réalité sous l’eau à des profondeurs variées.
Sources : GEO – Sain et naturel
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