Alors que l’engouement pour les éoliennes est toujours très fort, certaines start-up innovent. C’est le cas de Wind my Roof, une société française proposant des éoliennes particulières. Ces dernières permettent en effet de créer des centrales de production s’adaptant à la taille et l’occupation des toitures.
Discrètes, performantes et modulables
Avec les panneaux solaires et les barrages hydroélectriques, les éoliennes représentent une alternative aux énergies fossiles. En 2016, l’Écosse affirmait avoir réussi pour la première fois à couvrir ses besoins journaliers en énergie uniquement grâce à ses éoliennes. Cependant, les éoliennes traditionnelles peuvent être encombrantes et peu esthétiques. Aussi, certaines entreprises œuvrent pour mettre au point des solutions capables de se fondre dans le décor urbain, et ce, tout en optimisant l’espace.
Fondée en 2018, la start-up Wind My Roof propose ainsi des éoliennes de toit. Sur son site Web, la société indique offrir des solutions permettant d’optimiser les toitures des bâtiments et créer des centrales de production d’énergie. Il s’agit d’ailleurs de modules mixtes, les WindBox, associés à une turbine carénée de 4m² et deux petits panneaux solaires pour plus d’efficacité.
Wind My Roof est capable de fournir des solutions pour les bâtiments logistiques (plateformes et entrepôts), les lieux de vie et de commerce (écoquartiers, centres commerciaux ou supermarchés) et autres bâtiments du tertiaire privé et public (bureaux, mairies, bailleurs sociaux, etc.). Comme l’expliquait le média Enerzine, Wind My Roof a déjà lancé ses huit premières centrales de production d’énergie mixte.
Une innovation qui a le vent en poupe
Il faut savoir que les WindBox peuvent produire jusqu’à 2500 kWh par an. Ainsi, trois de ces box peuvent alimenter continuellement jusqu’à 250 ordinateurs portables. De plus, elles peuvent supporter des vents allant jusqu’à 180km/h et des températures très basses, jusqu’à -15°C. Citons également le fait que les WindBox sont fabriquées en France et sont des produits bas carbone. Leurs émissions avoisinent en effet les 25 g équivalent CO₂/kWh sur deux décennies.
Enfin, évoquons le fait que Wind My Roof ne s’arrête pas à l’optimisation de l’espace et des besoins énergétiques des bâtiments. En effet, l’innovation de cette start-up tient également dans les études locales du comportement des vents en milieu urbain et périurbain. L’objectif ? Déterminer avec précision la position optimale des turbines sur l’arête des bâtiments. Les WindBox pourraient aussi dans un futur plus ou moins proche s’associer à des stations de recharge de vélos électriques volants.
Un reportage de France 3 Île-de-France datant de 2019 détaillait déjà le fonctionnement et l’utilité théorique des WindBox :