Dans l’est des États-Unis, un homme est à l’origine de la « Trash wheel » qui n’est autre qu’un ramasseur de déchets aquatiques. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ses performances sont incroyables !
John Kellett a travaillé durant des années dans le port de Baltimore (États-Unis) et une situation intenable lui a donné une belle idée. En effet, à l’instar de bien d’autres, la baie de Baltimore est polluée par de nombreux déchets. En 2008, l’intéressé décide de construire un moulin à eau capable de stopper ces déchets par le biais d’un astucieux système de courroies.
Peu après, son invention attire l’attention de Waterfront Partnership of Baltimore, une ONG locale qui décide de financer la construction d’un dispositif similaire plus imposant. John Kellett, surnommé « Mr Trash Wheel », a fait le bilan des performances de sa machine en 2014. Depuis sa mise en service, la Trash wheel a sorti de l’eau 200 000 bouteilles en plastique, 255 000 autres contenants, 113 000 sacs plastiques, 4 000 bouteilles en verre ainsi que près de 7 millions de mégots de cigarettes !
Un article récent du National Geographic a évoqué le fonctionnement du fameux moulin. En effet, si ses performances sont aussi grandes, il n’y a cependant aucun hasard à cela. Des panneaux solaires soutiennent un système de tapis roulant qui est alimenté par le courant, ainsi le dispositif est autonome et fonctionne sans interruption. Un conteneur situé à l’arrière du moulin stocke les déchets mis de côté lorsque celui-ci arrive à saturation.
Jusqu’à aujourd’hui, les déchets étaient stockés dans une zone d’ensevelissement, mais le maire de Baltimore a pris la décision de mettre en place un dispositif de recyclage permettant une production d’électricité. Les déchets alimenteront l’incinérateur de la ville et contribueront à générer assez d’électricité pour alimenter 400 foyers.
Ce type de dispositif est relativement peu coûteux à la fabrication et à l’utilisation. Il entre dans le cadre du développement durable et respecte évidemment l’environnement. D’autres villes pourraient s’en inspirer et utiliser un procédé similaire.
Sources : National Geographic – RTBF – PositivR