Depuis maintenant quatre ans, une importante caution est demandée par les autorités népalaises pour gravir l’Everest. Cependant, comme en témoignent de récentes images, cette montagne n’est pas encore prête à perdre son titre de « décharge la plus haute du monde ».
L’Everest, qui n’est autre que le « toit du monde », fait régulièrement son apparition dans les médias. Récemment, un alpiniste chinois doublement amputé est parvenu au sommet et la RTBF montrait la « salle des urgences la plus élevée du monde » où travaillent trois médecins.
Il faut également savoir qu’en décembre 2017, le Népal a interdit l’ascension en solitaire de ses sommets, y compris l’Everest. Il s’agit dans ce cas précis de rendre la montagne plus sûre et d’éviter au maximum les disparitions.
Par ailleurs, l’Everest s’est fait connaître pour être la plus haute décharge du monde, comme en témoignent les images visibles en fin d’article. Ceci est d’autant plus incompréhensible que l’Everest devrait être considéré comme un sanctuaire inviolable.
Depuis 2014, le Népal demande une caution de 4 000 dollars par expédition vers le sommet de l’Everest. Il s’agit d’une caution remboursée à la condition que chaque alpiniste redescende au moins huit kilos de déchets. Pourtant, depuis la mise en place de cette mesure, une bonne partie des alpinistes ne redescend pas le poids requis.
Rappelons qu’en 2017, les alpinistes ont rapporté pas moins de 25 tonnes de déchets solides et 15 tonnes d’excréments, mais selon les autorités locales, ceci représenterait seulement la moitié de l’ensemble des déchets. Les alpinistes laisseraient ainsi des tonnes de déchets derrière eux.
Toujours en 2017, l’ONG française « Montagne et partage » a organisé une expédition sur le versant népalais de l’Everest et a collecté plus de cinq tonnes de déchets ! Ces détritus étaient notamment composés de cordes, de tentes, de conserves, de bonbonnes de gaz ainsi que de nombreux déchets plastiques.
Voici les images de désolation publiées par l’AFP :
Sources : PositivR – France Info