Laisser reprendre ses droits à la nature en ville et à la campagne, dans les champs, les jardins et autres balcons ? Cette initiative citoyenne a été lancée par le célèbre astrophysicien franco-canadien Hubert Reeves, soutenant par ailleurs la défense de l’environnement.
Hubert Reeves pratique la vulgarisation scientifique depuis les années 1970 et à partir des années 2000, le scientifique natif de Montréal est devenu militant écologiste. Le 20 mai 2014, il inaugure un Oasis Nature dans la ville de Melun (Seine-et-Marne), un espace de biodiversité protégé dont il a créé le concept par le biais de sa fondation Humanité et Biodiversité.
Deux ans après, Hubert Reeves a accepté de rencontrer les journalistes de Sciences et Avenir dans le cadre d’une rencontre dans sa demeure parisienne, afin de définir à nouveau le concept Oasis Nature, de réexpliquer le but de son existence et de faire un point sur son évolution depuis sa création.
Une série de six vidéos ont été publiées par Science et Avenir, dont voici les liens :
1- Hubert Reeves explique l’initiative des Oasis Nature
2- Hubert Reeves : « Les adhérents des Oasis Nature forment un véritable réseau »
3- Hubert Reeves : « 2000 adhérents aux Oasis Nature »
4- Hubert Reeves : « On peut créer une Oasis Nature sur n’importe quelle surface dont on est propriétaire »
5- Hubert Reeves : « Rendre un lieu accueillant pour la vie »
6- Hubert Reeves : ce qu’on doit éviter de faire dans un Oasis Nature
Voici quelques-unes de ses déclarations :
« On peut créer une Oasis Nature sur n’importe quelle surface que vous possédez : que ce soit un balcon, ou un grand domaine – les jardins gigantesques de La Villette sont aujourd’hui des Oasis Nature »
« L’idée est de dire : bien sûr, vous ne pouvez rien pour la forêt d’Amazonie ou du Congo. Mais vous pouvez faire quelque chose si vous avez, à vous, des terrains, des territoires, sur lesquels c’est vous qui décidez ce que vous allez faire »
« Vous serez doublement gagnant : d’abord parce que vous aurez ces bouts de terrains où la nature n’est pas détériorée, ensuite parce que vous aurez l’impression d’avoir fait quelque chose, loin de ce mouvement déprimant du ‘tout est foutu' »
Sources : Sciences et Avenir – Le Parisien