La 5G pour tous, elle arrive bientôt en magasin !

Alors que certains téléphones encore en circulation se limitent à la 3G, la course-poursuite pour la 5G est lancée. L’Etat et l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) qualifient ce développement d’enjeu stratégique pour l’industrie française, mais pourquoi ?

À quoi cela servirait-il de passer à un réseau 5G ?

La 5G permettrait de communiquer plus vite, d’envoyer des éléments plus « lourds » dans le réseau, et ce, de manière plus sécurisée. L’Arcep nous en dit plus à propos de ce réseau : « …la 5G promet un saut de performances technologiques ouvrant la porte à une variété d’usages nouveaux tant pour le grand public (démocratisation du streaming vidéo 3D, etc.) que pour les entreprises (développement d’applications de rupture dans tous les secteurs industriels). »

La feuille de route de l’Etat pour le développement de la 5G

On le sait, le gouvernement actuel utilise des feuilles de route pour la plupart de ses projets. Son contenu a été rendu public et voici ce que l’on peut y trouver :

  • Plusieurs expérimentations vont être lancées dans les villes de Belfort, Bordeaux, Douai, Grenoble, Lannion, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Toulouse et Sophia-Antipolis. Ces villes sont des projets pilotes dans le développement de la 5G. Elles auront aussi comme mission de lancer les premières applications de la 5G dans les domaines industriels.
  • Actuellement, la 5G expérimentale est limitée à certaines longueurs d’onde (de 26,5 à 27,5 GHz). Celles-ci ne correspondent pas à des longueurs d’onde que les civils utilisent. L’Arcep est consulté par l’Etat pour que la bande aux alentours des 1,5 GHz soit utilisée. Sur ce sujet, une consultation publique est tenue jusqu’au 30 septembre 2018.
  • D’ici 2020, une seule grande ville sera complètement équipée, mais nous ne savons pas encore laquelle à l’heure actuelle.
  • D’ici 2025, les axes de transports et les grandes villes seront couverts par le réseau 5G.
autoroute réseau 5G vitesse
Crédits : Pxhere

Il suffit de claquer des doigts pour que la 5G arrive ?

Non, ce déploiement sera loin d’être aussi facile. L’Etat a identifié quatre chantiers principaux :

  • « libérer et attribuer les fréquences radioélectriques pour les réseaux 5G » : l’Arcep a déjà engagé des négociations avec le gouvernement et l’armée pour savoir quelles fréquences pourront être attribuées au réseau 5G.
  • « favoriser le développement de nouveaux usages » : pour cela, l’Etat ou les mairies vont sûrement favoriser la création ou l’implantation d’entreprises qui créent des innovations de rupture avec les usages actuels des réseaux.
  • « accompagner le déploiement des infrastructures de la 5G » : c’est très certainement la partie la plus chère du passage à la 5G. Il n’y a pour l’instant aucune estimation des coûts qui a été réalisée, mais dans une consultation réalisée avec les entreprises du secteur ou pouvant être concernées, on apprend que de nouvelles stations seront certainement construites pour des raisons techniques.
  • « assurer la transparence et le dialogue sur les déploiements de la 5G et l’exposition du public. »

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