Une baleine échouée au bord d’une plage choquait il y a quelques jours le monde entier. Il s’agit en fait d’un coup monté par Greenpeace dans le but de sensibiliser le public sur la pollution maritime qui décime les océans à un rythme alarmant.
Au cours du 20e siècle, plus de 1,5 million de baleines ont été tuées. Certaines espèces comme la baleine bleue ont été presque complètement décimées. Aujourd’hui encore, la plupart sont menacées. Comment expliquer la disparition des baleines ? La première responsable de ce massacre, c’est la chasse baleinière commerciale. Trois pays continuent de pratiquer cette chasse : la Norvège, l’Islande et le Japon. Mais la chasse n’est pas la seule activité humaine qui met les baleines en péril. La pêche industrielle perturbe également leur chaîne alimentaire et les piège dans ses filets. Quant aux pollutions chimiques et plastiques, elles provoquent des cancers, des problèmes de reproduction et des étouffements. Ces déchets, Greenpeace a récemment souhaité nous les montrer et l’ONG n’y est encore une fois pas allée de main morte.
Il y a quelques jours une baleine était retrouvée morte sur une plage des Philippines, la mâchoire pleine de déchets humains, témoignant de la pollution au plastique qui sévit dans les océans. Cette énorme baleine était en réalité un coup monté par l’agence locale, envoyant un message fort au monde entier. « Nous espérons que cette installation encourage le grand public à passer à l’action et à refuser le plastique », pouvait-on lire sur la page Facebook de l’association. Ce message était accompagné d’une pétition mise en ligne par l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) qui rappelle que la pollution des océans pour faire disparaître les poissons d’ici 2050.
Les océans ne sont pas seulement pollués par les amas de déchets flottants, mais aussi par des microparticules invisibles de plastique présentes dans les pneus et les vêtements synthétiques qui affectent les écosystèmes et la santé avertissait l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) le 22 décembre dernier. Selon ce rapport, ces particules représenteraient une part importante du plastique qui encrasse les eaux, soit entre 15 % et 31 % des quelque 9,5 millions de tonnes de plastique déversées chaque année dans les océans.
Source : Bataris — Greenpeace Philippines