Le développement et l’éventuelle démocratisation des véhicules autonomes pourraient faire augmenter la consommation d’alcool. En tout cas, c’est ce que pensent les industriels de la boisson !
Dans un article publié le 13 mars dans le Washington Post, il a été dit que les industriels de l’alcool estiment que les véhicules sans chauffeurs pourraient révolutionner la façon dont les Américains boivent. Cela fait sens : imaginez-vous un jour dans un monde où la voiture autonome serait la norme. L’idée est pourtant simple : puisque vous ne tenez pas le volant, qu’est-ce qui vous empêche de boire de l’alcool, voire d’en abuser ?
Outre-Atlantique, cela va plutôt loin, car l’industrie de l’alcool se range désormais du côté du lobby des voitures autonomes. Plus précisément, l’Association américaine des grossistes en vins et spiritueux fait désormais partie de la Coalition for Future Mobility, un groupe prônant une rapide mise sur le marché des véhicules autonomes. Par ailleurs, la Foundation for Advancing Alcohol Responsibility, une organisation à but non lucratif financée par des grandes marques d’alcool faisant de la prévention chez les mineurs, a apporté son soutien à un projet de loi visant à accélérer la mise sur le marché des véhicules sans conducteurs.
L’idée est de démocratiser la voiture autonome afin de réduire le nombre d’automobilistes, et donc le nombre de conducteurs ivres au volant. Également, si l’obligation de conduire disparait grâce aux véhicules sans chauffeur, rien n’empêchera les consommateurs d’arroser davantage leurs soirées, surtout dans des zones où les transports en commun sont rares, comme en campagne. Et vous, qu’en pensez-vous ?
Selon les industriels de l’alcool aux États-Unis, le développement des voitures autonomes pourrait augmenter la valeur de la consommation totale d’alcool de 250 milliards de dollars, rien que ça ! Une étude publiée en fin d’année dernière partait du principe que chaque buveur pourrait consommer au moins deux verres de plus par semaine.
Sources : The Washington Post – Courrier International – L’Obs