La campagne de crowdfunding pour sauver la Grèce a échoué mais l’action continue

Le jeune anglais qui avait lancé un appel au financement participatif pour aider Athènes à rembourser sa dette au Fonds monétaire international n’a pas réussi son pari. Néanmoins, l’élan de générosité généré par son action lui a donné des idées.

Thom Feeney, ce jeune Britannique qui avait fait le buzz en lançant une campagne de crowdfunding pour venir en aide à la Grèce, a échoué. En effet, il avait jusqu’à mardi matin pour recueillir la somme de 1,6 milliard d’euros et ainsi rembourser la dette de l’état grecque. Cependant, ce sont plus de 1.93 million d’euros qui ont été récoltés par la campagne de par le monde entier. Une somme gigantesque qui sera reversée aux 108 000 donneurs.

Motivé et touché par cet élan de générosité, Thom ne compte pas en rester là. Il vient de créer une nouvelle campagne de crowdfunding baptisée « by the people, for the people » où les donneurs pourront reverser leur argent pour aider le peuple grec. Dans un mail envoyé à ceux qui ont suivi sa campagne de crowdfounding, Thom explique qu’il collaborera avec l’association caritative grecque Desmos et espère que les généreux donneurs suivront son action.

« C’est une crise humanitaire, pas seulement une crise économique et il faut vraiment que quelqu’un agisse. Les Grecs font toujours face à l’incertitude. Le taux de chômage du pays est de 25 %, et de plus de 50 % pour les 16-24 ans. Les hôpitaux sont à court de médicaments et de fournitures de base, les résidences pour personnes âgées sont à court de nourriture et de carburant »

L’objectif principal de Thom est de venir en aide aux jeunes. Il souhaite que la jeunesse grecque retrouve espoir en son pays, assimile des compétences et devienne un moteur pour l’économie grecque. Avec l’aide de l’association Desmos, il compte financer des emplois dans les organismes de bienfaisance, de la technologie et d’autres nobles causes pour améliorer la situation humanitaire et économique du pays.

>> Accès à la campagne

Source : The Independent