80 pays seraient prêts à faire davantage d’efforts en relevant les engagements de réduction des émissions de GES. Il s’agit d’une bonne nouvelle alors que l’intégralité des 197 pays signataires de l’Accord de Paris en 2015 doit annoncer une augmentation de leurs efforts d’ici 2020.
Des nouveaux efforts pour le climat
Rappelons que l’Accord de Paris a été signé par 197 pays en 2015 et ratifié par 186 d’entre eux. Celui-ci prévoyait de limiter le réchauffement climatique « bien en deçà des 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle et à poursuivre leurs efforts pour limiter la hausse des températures moyennes à 1,5 °C ». Or, ces pays se sont également engagés à annoncer d’ici 2020 de nouveaux efforts dans le cadre de cet accord.
Dans un article publié dans le New York Times le 28 mai 2019, les propos de Luis Alfonso de Alba ont été relayés. Ce diplomate mexicain n’est autre que l’envoyé spécial pour l’organisation du Climate Change Summit 2019 qui aura lieu le 23 septembre à New York. Or selon lui, 80 pays ont déjà affirmé vouloir intensifier leurs efforts à l’échelon national concernant la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L’ONU pousse les pays à s’impliquer davantage
Luis Alfonso de Alba a rappelé que l’ONU désirait que les pays ayant ratifié l’Accord de Paris puissent atteindre une réduction de 45% des gaz à effet de serre durant la prochaine décennie. Il est également question d’accéder à la neutralité carbone d’ici 2050.
« Nous devons accroître notre ambition de façon radicale. Nous ne parlons pas d’une approche progressive, mais d’une augmentation draconienne », a déclaré Luis Alfonso de Alba.
L’envoyé spécial de l’ONU devra également tenter sa chance concernant un autre dossier : le cas des États-Unis, pays le plus polluant au monde derrière la Chine. Sous l’impulsion de l’administration Trump, le pays a annoncé en 2017 son retrait de l’Accord de Paris. Celui-ci devrait prendre effet en 2020. Or, Luis Alfonso de Alba se trouvait récemment dans la capitale afin de rencontrer certains responsables politiques. Malheureusement, ces derniers sont restés évasifs et ont même estimé que l’ONU devrait encourager les autres pays à en faire davantage.
Sources : The New York Times – France Info
Articles liés :