Le collectif Anonymous promet de révéler l’identité de 1 000 membres du Ku Klux Klan

Le collectif d’hacktivistes Anonymous a annoncé sur Twitter qu’il allait révéler, dans le courant du mois de novembre, l’identité de 1 000 membres de l’organisation xénophobe américaine Ku Klux Klan, avec qui le ton est monté depuis les émeutes de Ferguson, aux États-Unis.

« Nous avons eu accès au compte Twitter d’un membre du KKK. Grâce aux informations obtenues, nous allons révéler l’identité d’environ 1 000 membres de Klan ». Tel était le contenu d’un tweet publié par l’un des comptes du collectif « hacktiviste » Anonymous le 23 octobre dernier.

La guerre est lancée entre Anonymous et le Ku Klux Klan depuis novembre dernier, et la décision d’un grand jury du Missouri de ne pas inculper Darren Wilson, le policier blanc qui avait abattu Michael Brown, un jeune Noir non armé, trois mois auparavant, dans la ville de Ferguson, qui a été par la suite le théâtre d’émeutes. La révélation de l’identité de 1 000 membres de l’organisation xénophobe, prévue pour novembre, coïncidera donc avec l’anniversaire de la déclaration de la cyberguerre du collectif contre le KKK, qui avait avait appelé à s’en prendre physiquement aux manifestants, en majorité noirs, durant les émeutes.

[media-credit name= »Credit: Wikipedia » align= »alignnone » width= »619″][/media-credit] Credit: Wikipedia

Voici l’extrait d’un communiqué de presse publié par Anonymous : « Après avoir observé de près beaucoup d’entre vous depuis longtemps, nous sommes convaincus que l’application de la transparence à votre organisation est une action juste et appropriée. Votre organisation est odieuse, criminelle. Vous êtes plus que des extrémistes. Vous êtes plus qu’un groupe de haine. En démocratie, nous avons le devoir de protéger la liberté de penser, y compris les propos offensants. Vos idées et paroles haineuses vous appartiennent […] Vous avez le droit de parler, et en contrepartie, nous avons le droit de répondre. Cela étant dit, nous vous sortons de l’anonymat. C’est notre droit. »

Source : The Guardian