Le Costa Rica vient d’annoncer avoir utilisé uniquement de l’énergie renouvelable pendant 75 jours sur son territoire, pour alimenter ses villes en électricité. Le gouvernement se félicite de sa politique plus respectueuse de l’environnement qui réduit l’utilisation des énergies fossiles.
75 jours consécutifs en utilisant uniquement de l’énergie renouvelable ! C’est l’information que vient de nous faire parvenir le gouvernement costaricien en ce début d’année 2015. À la faveur de fortes pluies qui sévissent sur le continent américain, les quatre centrales hydroélectriques du pays ont généré suffisamment d’électricité pour alimenter l’ensemble des besoins du territoire. Ajoutez à cela, les éoliennes, le solaire et l’énergie géothermique et vous obtenez un pays qui n’a pas eu besoin de brûler de combustibles fossiles pour garder ses lumières allumées.
Il est vrai que ce petit pays compte moins de 5 millions d’habitants, ce qui signifie que ses besoins en énergie sont moindres. Néanmoins, il ne faut en aucun cas minimiser les résultats obtenus et les efforts consentis par le gouvernement costaricien depuis quelques années pour rendre son pays plus « vert ».
Selon The Independent , le bilan du pays en matière d’énergie renouvelable est un sacré exploit. En effet, 80 % de son énergie en 2014 provenaient de l’hydroélectricité et 10 % de l’énergie géothermique, le pays jouissant d’une forte activité volcanique. De récents projets géothermiques, déjà approuvés par le gouvernement, permettraient au Costa Rica d’être capable de fonctionner à 100 % grâce aux énergies renouvelables même en cas de sécheresse.
En 2014, la planète a enregistré sa deuxième plus haute température moyenne au niveau de la surface terrestre et océanique. Les pays du monde entier s’efforcent de trouver des moyens pour réduire leurs émissions de carbone, mais, une fois de plus, les pressions économiques semblent prendre le pas sur le devoir écologique. Le Costa Rica, malgré les atouts météorologiques et environnementaux dont il dispose, a pris des mesures radicales pour réduire au maximum son impact sur notre planète et sa politique en matière d’énergie renouvelable devrait, nous l’espérons, donner des idées aux leaders du monde entier.
Source : ICE