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Avivah Wittenberg-Cox est la directrice générale de la société 20-first. Elle est célèbre pour ses prises de position sur les questions de genre, de la mixité et de l’égalité hommes-femmes. Elle a récemment écrit un article sur la gestion des pays face à la crise et elle y révèle que ceux dirigés par des femmes maîtrisent mieux la situation sanitaire actuelle.
Une gestion de crise impressionnante
L’article d’Avivah Wittenberg-Cox qui a été publié dans le magazine américain Forbes démontre que dans des pays comme l’Allemagne, la Nouvelle-Zélande ou encore Taïwan, la situation est mieux gérée. Leur point commun ? Ils sont dirigés par des femmes. Angela Merkel, Jacinda Ardern ou encore Tsai Ing-wen, toutes ont démontré une gestion impressionnante face à la pandémie. La première a pris très au sérieux le virus et sa dangerosité. En effet, elle a été très claire en assurant qu’au moins 70% de la population serait touchée. Pris au sérieux par la chancelière, le virus l’a également été par la population. Des tests réguliers sont effectués, environ 400 000 par semaine, afin de contrôler et gérer au mieux la pandémie.
Un autre modèle très inspirant est celui de Taïwan. Tsai Ing-Wen, présidente depuis le 20 mai 2016, a réagi avec une rapidité impressionnante. En effet, dès le début de l’année, elle a mis en place des mesures strictes pour limiter au maximum la propagation du virus. Cette prévention a été si efficace qu’on ne compte à ce jour que six décès dans le pays, alors qu’il compte 23 millions d’habitants. Les précautions prises permettent au pays de faire partie de ceux qui sont le moins touchés par la pandémie.
D’autres pays sont également concernés par l’article du magazine américain. C’est le cas de l’Islande, de la Finlande ainsi que la Norvège. Ce dernier a notamment connu un divertissement télévisé pour le moins innovant. Réservée aux enfants, une émission dont le but est de répondre à toutes les questions que se posent les petits a été animée par la présidente Erna Solberg. Il s’agit de montrer aux enfants, de leur expliquer la situation et de les aider à comprendre quelque chose de particulièrement difficile pour eux.
Une inspiration qui doit être mondiale
Les situations sont particulièrement bien gérées et doivent inspirer les autres nations. En effet, la situation est problématique dans de nombreux pays. Au Royaume-Uni, Boris Johnson prenait au départ avec beaucoup d’insouciance le virus. Depuis, le coronavirus s’est répandu et touche le pays qui est désormais confiné. Aux États-Unis, la crise est d’autant plus grave, car elle a engendré de très lourdes pertes en peu de temps. La France ne fait pour l’instant pas de test sur toute la population, car la réaction a été tardive.
Il faut prendre au sérieux le virus, tout en gardant à l’esprit tous les points positifs qui émanent de la crise. En effet, ces derniers temps, on assiste à des élans d’entraide internationaux. Taïwan envoie des milliers de masques pour la France, des dons sont faits pour les pays les plus pauvres et qui ne peuvent réagir efficacement à la crise. Comme a pu le faire la Première ministre norvégienne, il faut expliquer aux enfants ce qui nous touche avec des mots simples.
