Une fois la date inscrite sur l’emballage dépassée, certains produits peuvent encore être consommés alors que d’autres non. En réalité, tout dépend du type de date et de la mention présente. Si certaines doivent être prises très au sérieux, d’autres sont moins préoccupantes en fonction des aliments.
DLC, DLUO, DDM, quelles différences ?
Sur les emballages des produits, il est possible de lire les mentions « À consommer avant le … « (DLC) ou « À consommer de préférence avant le… » (DLUO/DDM). Effectivement, manger un aliment passé de date ne comporte pas les mêmes risques s’il s’agit d’une DLC ou d’une DLUO/DDM.
DLC signifie Date Limite de Consommation et n’est autre qu’une date limite impérative. Celle-ci concerne les produits potentiellement dangereux pour la santé lorsqu’ils se dégradent à cause du développement de bactéries. Or, il est principalement question de produits frais périssables.
Quant à la DLUO, il s’agit d’une Date Limite d’Utilisation Optimale. Toutefois, celle-ci a été remplacée en 2014 par la DDM, c’est-à-dire la Date de Durabilité Minimale. Autrement dit, le consommateur ne risque pas l’intoxication s’il dépasse la date. Pour ce genre de produit, le consommateur doit tout de même faire confiance à ses yeux, son odorat et son goût afin de décider de consommer une DDM périmée. Cette mention s’applique à un grand nombre d’aliments qui se conservent bien plus longtemps que les DLC. Il s’agit des produits stérilisés, secs, fumés, surgelés, en conserve ou encore lyophilisés.
Certains produits n’ont aucune date
Il faut également savoir que les DDM peuvent être encore vendues légalement après le dépassement de la date. Certaines boutiques discount en ont même fait leur fonds de commerce. En revanche, si ces produits avaient été des DLC, les revendeurs auraient pu être poursuivis pénalement.
Enfin, évoquons le fait que si les produits préemballés font l’objet d’une obligation de mentionner une date limite, certains font exception. En effet dans notre pays, la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte interdit formellement l’apposition d’une DDM sur certains produits. Il s’agit des fruits et légumes frais, vins, vinaigres et autres boissons alcoolisées à partir de 10°. Cela concerne également les produits de boulangerie/pâtisserie, chewing-gums, bonbons, ou encore le sel.
Sources : 60 millions de consommateurs
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