Empreinte carbone : quel moyen de transport pollue le moins ?

Vous avez sûrement déjà constaté le numéro d’empreinte carbonique sur votre billet de bus, de train ou d’avion… Mais que représente-t-il vraiment, et comment savoir quel mode de transport va émettre plus ou moins de CO2 durant un trajet ?

L’empreinte carbone désigne la quantité de CO2 émise par une activité. On l’utilise pour mesure le volume de dioxyde carbone émis par les combustions d’énergies fossiles (charbon, pétrole…), les entreprises ou les êtres vivants. Cette indication permet d’avoir une vision sur la pollution ou non que représente l’activité en question, et aide à réduire son émission de carbone si elle s’avère trop importante et polluante. Cette empreinte carbone est utilisée dans tous les domaines, notamment dans celui des moyens de transport, car chacun a un impact différent sur l’environnement.

À l’occasion du Jour de la Terre qui s’est déroulé le 22 avril dernier, une analyse de l’empreinte carbone des avions et des trains a été réalisée pour tenter de comprendre quel transport serait le moins polluant et qui puisse faire gagner le plus de temps entre deux villes européennes. Les résultats ont été disposés dans une étude publiée sur le site Omio.

Capture d’écran GoEuro.fr

Il a été démontré dans cette analyse que, quand on préférait prendre le train à l’avion, des dizaines de litres de kérosène et d’émissions de dioxyde de carbone étaient économisées entre plusieurs villes de l’Europe Occidentale, en plus de gagner en moyenne 1 heure à tous les trajets. Le fait de prendre le train permet d’éviter les files d’attente et les dispositifs de sécurité aux aéroports, puis à l’instar de l’avion, d’être à proximité pour la plupart des centres-ville.

Il a été donc démontré pour ces trajets à l’échelle européenne que le train a un ratio temps/impact écologique beaucoup plus respectueux de l’environnement. Pour des trajets plus longs, certes l’avion sera le moyen de transport le plus rapide, mais l’empreinte carbone d’un voyage aérien restera toujours plus élevée qu’un trajet sur réseau ferroviaire. On peut donc se poser la question, savoir si nous avons envie de faire un geste pour la planète, et opter pour un trajet plus long, mais moins polluant.

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