Guide pour aveugle : et pourquoi pas un robot ?

Crédit photo : boston dynamics

Habituellement, les personnes privées du sens de la vue s’aident de chiens guides ou de cannes pour se déplacer. Toutefois, avec le développement de la robotique, sa miniaturisation ainsi que la baisse de ses coûts de fabrications, les personnes malvoyantes pourraient bénéficier de l’aide de robots rapidement.

Son nom est SCAR

Ce nom signifie système complexe d’assistance robotisée. Ce robot a été acheté 80 000 euros à la société américaine Boston Dynamics par l’école des mines de Nancy qui le développe pour les personnes aveugles. Avec un poids de 32,5 kg et une longueur d’environ un mètre, ce robot est équipé de caméras et de détecteurs qui lui permettent de reconstituer son environnement proche. Il est également pourvu d’un haut-parleur pour pouvoir communiquer. Il peut aussi monter des marches et se relever s’il se retrouve sur le dos. Pourrait-il cependant remplacer un vrai compagnon à poils et sa tendresse ?

Crédits photo : boston dynamics

Un projet qui n’est cependant pas précurseur

En 2011, une équipe japonaise a mis au point un modèle équipé de pattes articulées et de roues. Il se déplace grâce à des capteurs en détectant les obstacles autour de lui. Il est aussi capable de communiquer avec son propriétaire en répondant à des instructions et en l’avertissant des obstacles alentour. Par ailleurs, en 2019, des étudiants du lycée d’Orvault dans la Loire-Atlantique ont élaboré leur propre prototype et un brevet a été déposé avant la création d’une start-up pour son développement. De nombreuses applications civiles peuvent être envisagées.

Des robots qui existent déjà

Des robots similaires aident déjà l’armée américaine ainsi que la police dans diverses tâches de leur métier. C’est d’ailleurs par et pour des projets militaires que ces robots ont vu le jour.  Les équipes de secouristes les utilisent aussi pour la reconnaissance dans des zones de catastrophes naturelles. Actuellement, des machines du même genre sont utilisées pour distribuer du gel hydroalcoolique à Bangkok par exemple. Ils pourraient également travailler dans des zones radioactives dangereuses pour les hommes.