Pires que les étiquettes présentes sur nos produits alimentaires, celles décrivant le contenu des produits cosmétiques représentent souvent une énigme. Ces dernières découragent la plupart des consommateurs que nous sommes, pas vrai ? L’association UFC-Que choisir a récemment lancé une application mobile dont la mission est de combler le manque d’informations concernant les produits cosmétiques.
En avez-vous assez de ne rien comprendre aux étiquettes des produits cosmétiques ? L’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir vient de lancer QuelCosmetic, une application mobile gratuite, comme l’indique un communiqué publié le 12 mars 2018. Le but est clairement de mettre en garde le consommateur sur les substances indésirables dans ce genre de produits aux noms souvent barbares (ex. : Phenoxyethanol et ethylhexyl-methoxycinnamate).
L’association assure que l’application « permet de repérer immédiatement la présence de ces substances. Financée grâce aux dons des consommateurs, cette application se veut tout à la fois informative et participative. »
Le fonctionnement de l’application QuelCosmetic est simple puisqu’il suffit de scanner le code-barre d’un produit ou d’effectuer une recherche par nom. Les produits sont classés suivant trois différents pictogrammes, à savoir du vert au rouge, accompagnés de lettre (de A à D), un système permettant de révéler leur degré de dangerosité. Par ailleurs, trois catégories de personnes sont différenciées entre les adultes, les femmes et les enfants.
Chaque utilisateur peut participer au niveau de l’application en signalant certains produits qui n’apparaissent pas dans la liste des 6 000 cosmétiques répertoriés par les équipes de l’UFC-Que Choisir.
L’UFC-Que Choisir rappelle également que « près d’un sur deux (46 %) contient un ou plusieurs ingrédients indésirables tels que des perturbateurs endocriniens présents dans 55 % des maquillages, des allergènes trouvés dans 42 % des produits de soin des cheveux ou encore des substances irritantes relevées dans 72 % des dentifrices. »
Il semble également que le recours à une marque connue ne représente pas une garantie au niveau de la santé. L’association cite quelques marques dont plus de la moitié contiennent au moins une substance à éviter.
Sources : UFC Que Choisir – L’Obs