Il offre 10 millions de dollars pour aider à destituer Donald Trump de la Maison Blanche

Demander la destitution de l’actuel président américain à grands coups de millions, une folie ? Pas pour Larry Flynt en tout cas. Ce dernier a récemment proposé un pactole de 10 millions de dollars à quiconque pourra aider à la destitution du président Donald Trump avec l’apport d’informations compromettantes.

Larry Flint n’est autre que le fondateur du magazine à caractère pornographique Hustler, qui cartonne depuis des années outre-Atlantique. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’intéressé ne porte pas Donald Trump dans son cœur, comme l’atteste sa déclaration faite dans le Washington Post le 14 octobre 2017 :

« Je ne m’attends pas à ce que les potes milliardaires de Trump le dénoncent mais je suis confiant qu’il y a beaucoup de gens qui savent des choses et pour qui dix millions de dollars représentent beaucoup d’argent. »

Ainsi, cette sorte de petite annonce est depuis largement relayée sur les réseaux sociaux et dans les médias du monde entier. Cette publication donne la possibilité, durant les deux prochaines semaines, de contacter Larry Flint via un numéro de téléphone spécial ou une adresse email (voir ci-dessous).

Crédits : Twitter

Larry Flint a qualifié Donald Trump de « démagogue instable » et désire activement le voir très rapidement quitter la maison blanche. L’homme avait déjà fait des siennes afin d’amocher la carrière de deux hommes politiques républicains en offrant un million de dollars et estime qu’au vu de la crise actuelle, la somme de 10 millions de dollars est justifiée. Ce dernier ajoute qu’en cas de satisfaction, la somme sera bel et bien payée, histoire de rassurer les plus sceptiques.

Plutôt conscient du fait que la présence de Donald Trump au pouvoir dans son pays est un réel problème, Larry Flint a également déclaré :

« Le plus préoccupant, c’est que bien avant l’apocalypse qui résultera du changement climatique, Trump pourrait déclencher une guerre nucléaire mondiale. »

Pas mal de la part de quelqu’un pour qui la pornographie est le fonds de commerce, pas vrai ?

Sources : Washington Post – Tribune de Genève – Konbini