L’ONG a fait de la protection des baleines son fer de lance depuis sa création dans les années 1970. L’organisation a tout récemment dévoilé son nouveau bateau baptisé Ocean Warrior (guerrier de l’océan). Très rapide, ce dernier aura pour mission de traquer et rattraper les chasseurs de baleine.
La chasse à la baleine est un véritable fléau et les pays champions dans cette « discipline » sont incontestablement l’Islande, la Norvège ou encore le Japon. L’animal est ensuite utilisé a des fins culinaires et cosmétiques, et malgré les traités internationaux bannissant cette chasse, celle-ci ne semble pas s’arrêter pour autant. En effet, des « petits malins » utilisent un moratoire international autorisant la chasse à la baleine à des fins scientifiques, et ce depuis 1986.
Depuis sa création de la Sea Shepherd Conservation Society en 1977 par Paul Watson, un ancien de Greenpeace, cette ONG se bat pour conserver la faune marine dont les baleines qui sont en quelques sortes le symbole des océans par leur majestuosité. Forte d’une flotte vouée à contrer les agissements des chasseurs de baleine, l’ONG fait toutefois face à un problème majeur : leurs navires ne sont pas assez rapides.
Cependant, un nouveau bateau a fait son apparition dans les rangs de Sea Sheperd : l’Ocean Warrior, constitué d’aluminium pour gagner en légèreté. Quand les conditions météorologiques sont favorables, ce guerrier de l’océan est capable d’avancer à une vitesse de 55 km/h (30 nœuds), ce qui est suffisant pour rattraper les baleiniers incriminés.
Véritable navire de guerre, l’Ocean Warrior est équipé d’un poste de pilotage permettant une surveillance à 360°, d’un petit héliport ainsi que d’une arme dissuasive : un canon à eau rouge destiné à aveugler les coupables et empêcher tout abordage.
Destiné à intensifier le combat de l’ONG Sea Sheperd, l’Ocean Warrior a été financé grâce à une loterie participative aux Pays-Bas, et ce à hauteur de 8,3 millions d’euros. Le navire a ensuite fait route vers l’Australie dans le cadre de sa 11e compagne de protection des baleines : Nemesis.
Sources : GQ Magazine – Daily Geek Show