Des serres urbaines à vocation commerciales vont ouvrir à Paris et à Lyon

Plusieurs projets s’inscrivant dans une volonté de développement durable s’apprêtent à voir le jour : l’installation de deux fermes urbaines commerciales dans les villes de Paris et Lyon. Produire des denrées en ville, avec peu d’énergie et d’espace, une pratique d’avenir ?

Depuis deux ans, un collectif d’urbanistes, architectes et ingénieurs planche sur le projet Ferme urbaine lyonnaise (FUL). Il s’agit d’un prototype de ferme verticale intégrant une production de salades hors sol sur plateaux superposés. Un site pilote installé sur le campus de l’Institut national des sciences appliquées (INSA) de Lyon accueillera prochainement une ferme de ce type afin de peaufiner les idées des créateurs.

D’autres projets du même type sont également en cours, comme celui de la start-up Toit tout vert à Paris. Cette société porte un concept de ferme urbaine sur toit et sous serre d’une superficie de 1500 m². Un site a déjà été trouvé pour la mise en place de cette exploitation : le toit d’un bâtiment dans le 12e arrondissement de la capitale.

Concept de ferme urbaine sur toit de la société Toit tout vert

L’agriculture urbaine, sous forme de jardins et potagers collectifs gérés par des associations, est une bonne occasion de créer ou recréer des liens avec la terre, faire revenir un peu de verdure en ville et produire des denrées alimentaires en local, tout en apportant du positif aux relations sociales. Les fermes urbaines à vocation commerciale, gérées par des sociétés, ont quant à elle surement de l’avenir puisqu’il s’agit de produire avec moins d’énergie et réduire les distances production-approvisionnement.

Certaines exploitations de ce type ont déjà du succès, il est possible de citer la société Paris sous les fraises, qui fournit la gastronomie de luxe grâce à ses cultures sur les toits des Galeries Lafayette, Topager et ses cultures maraichères à destination de la brasserie Frame de l’hôtel ou encore La Boîte à champignons qui fait pousser, dans les sous-sols de Rungis, des pleurotes sur du marc de café de récupération.

La Boîte à champignons et ses pleurotes !

Sources : Le Monde – Sen 360

Crédit photos : Toit tout vert – La Boîte à champignons