Google modifie son algorithme pour lutter contre les fake news

Vous n’avez pas pu les louper ces derniers mois : ces fameuses « fake news » prônant bien souvent la haine de l’autre, des propos racistes et même négationnistes, se font de plus en plus nombreuses sur le net et dans vos fils d’actualité. Pour lutter contre celles-ci, les géants du Web mettent en place de nouveaux outils.

Google implique l’humain et les utilisateurs

Comme l’explique cet article, Google a donc pris plusieurs mesures pour éviter de voir ces fake news arriver en tête des résultats sur son moteur de recherche en commençant par mettre à jour son algorithme. Si ce genre de mise à jour est assez commun pour Google, comme en atteste cet article du guide digital qui retrace les différentes modifications de l’algorithme, c’est le rôle donné à l’utilisateur qui est ici la véritable innovation.

En effet, Google a choisi de donner plus de pouvoir à ses propres utilisateurs, ici directement concernés par ce problème de plus en plus présent. Vous verrez donc apparaître de nouvelles fonctionnalités de signalement pour ce qui concerne les suggestions et les différents snippets en tête des résultats. En complément, la firme de Google a également mis en place un nouveau programme d’évaluateurs qui se chargeront de vérifier la qualité et la pertinence des différents résultats et permettront ainsi d’améliorer encore un peu plus le système.

Facebook et Wikipedia s’impliquent également

Google n’est pas le seul grand nom du Web à essayer d’endiguer ce problème. Facebook, également touché de manière importante, a fait savoir que des mesures étaient également mises en place. Ainsi c’est près de 30 000 comptes français qui ont été identifiés et supprimés ces dernières semaines comme le rapporte l’Express, alors que la campagne présidentielle était au cœur de l’actualité. Ce n’est pas tout, Facebook a également décidé d’intégrer les utilisateurs dans sa démarche et a lancé une campagne de sensibilisation leur expliquant comment identifier et signaler ces fake news.

Enfin, c’est sans doute Jimmy Wales, fondateur de Wikipedia, qui propose un des projets les plus prometteurs avec Wikitribune. Comme l’explique Futura Tech ici-même, celui-ci souhaite associer des journalistes professionnels et une communauté d’internautes volontaires au sein d’une nouvelle plateforme gratuite, sans publicité et transparente qui reprendrait les principes de Wikipedia mais se concentrerait sur l’actualité. Si ce projet s’annonce intéressant, il devra tout de même faire face à quelques défis comme allier le principe de protection des sources à la volonté de transparence, et même le jugement de fiabilité de ces mêmes sources.