L214 rend publique une vidéo accablante de l’agonie des cochons gazés dans les abattoirs

L’association L214 frappe de nouveau les consciences en rendant publiques ce jeudi les images du gazage des cochons à l’abattoir de Houdan. On y voit des cochons paniqués cherchant de l’air pendant 40 secondes tout en poussant des cris stridents avant de s’effondrer. Ces images pourraient s’apparenter à un véritable génocide.

Bienvenue à Houdan, dans les Yvelines. Il y a quelques mois l’association frappait déjà en révélant les images d’une extrême violence de ces employés qui battaient à coups de pieds et de bâtons les animaux dans le couloir de la mort, poussés par les cadences infernales imposées et par un manque apparent de compassion animale. À l’époque, l’association avait placé une caméra sur place pour montrer au grand public comment les animaux étaient gazés. La caméra avait malheureusement dû être rapatriée après s’être décrochée, mais les images ont finalement pu être récupérées. Et ces images, vous allez vite comprendre pourquoi L214 tenait absolument à nous les montrer.

Imaginez-vous alors à l’intérieur d’une nacelle de gazage, une sorte de grande cuve à CO2. Les animaux sont entassés et commencent à manquer d’air. Réactions de fuite, hurlements, convulsions, détresse respiratoire sont bien sûr inhérents à la méthode employée. Selon l’association, près de 4 millions de cochons, soit 15 à 18 % des cochons abattus dans notre pays, connaissent cette asphyxie longue d’une quarantaine de secondes. L214 affirme en outre que la configuration particulière de la machine utilisée à Houdan « allonge encore la durée de l’asphyxie des cochons ». L’association interpelle par ailleurs le ministre de l’Agriculture Jacques Mézard et lance une pétition afin d’obtenir l’arrêt de cette méthode d’étourdissement en France.

Rappelons que l’organisme avait dénoncé la semaine dernière un élevage de poules en batterie situé en Vendée. A la suite des vidéos diffusées à cette occasion, l’inspection diligentée par les services de l’Etat n’avait révélé « aucune non conformité », selon la préfecture.

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