Trier les emballages n’est pas toujours un acte évident tant leur variété semble complexe, surtout en ce qui concerne les plastiques. Un collectif de marques commercialisant des produits bio collabore actuellement avec des magasins spécialisés dans le cadre d’une collecte originale.
Trier les emballages alimentaires
Les emballages alimentaires sont souvent un casse-tête pour le consommateur et le problème se situe surtout au niveau des déchets plastiques. Quand bien même le consommateur désire trier ses déchets, force est de constater que certains emballages « complexes » ne peuvent être recyclés. Certains portent même à ce titre un logo « jeter ». Malgré tout, une partie des emballages plastiques est tout de même recyclée, tandis qu’un nombre non négligeable de consommateurs a finalement décidé de se tourner vers les produits en vrac afin de les éviter.
Les règles de tri sont également une source de confusion, car celles-ci peuvent différer suivant la ville où l’on réside ou encore le type de poubelle. À Paris dernièrement, une extension des règles de tri a été adoptée : il est désormais possible de jeter n’importe quel emballage dans le bac jaune.
Une initiative intéressante
CollectiBio est une initiative rassemblant 13 marques bio en réaction à l’enjeu que représente le tri des emballages alimentaires. Pas moins de 700 points de collecte ont été installés dans de nombreux magasins spécialisés en produits biologiques. L’opérateur Terracycle se charge ensuite de récupérer le contenu des boites et de procéder au recyclage. Se présentant comme leader mondial dans le traitement des déchets difficilement recyclables, Terracycle fabrique entre autres des tables et des bancs en plastique.
« Dans le monde entier TerraCycle propose plusieurs programmes de recyclage gratuits. Sponsorisés par des marques, ces derniers ont pour but de collecter et de recycler les déchets habituellement non recyclables », peut-on lire sur la plateforme de l’opérateur.
L’initiative CollectiBio n’aura pas d’impact sur le prix des produits – comme l’indique France Inter – car il s’agirait de « l’esprit des acteurs de la filière bio ». Il faut savoir que 175.000 euros ont été apportés par les 13 enseignes – franchisées ou indépendantes, et parfois concurrentes – pour donner vie à cette idée. Enfin, une carte souvent mise à jour localise les différents points de collecte disséminés en France.
Sources : France Inter – ID, L’info Durable
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