Dans son dernier hors-série, le magazine 60 Millions de consommateurs dénonce les « aliments qui nous empoisonnent ». Près d’une centaine d’aliments et d’additifs, dont les industriels ne semblent pas vouloir arrêter l’utilisation, ont été passés au peigne fin par le magazine.
Le hors-série publié ce mois d’avril 2018 par le magazine 60 Millions de consommateurs ne devrait pas du tout plaire aux industriels de l’agroalimentaire ! Pour les lecteurs qui n’auraient pas acheté le magazine en kiosque, 60 Millions de consommateurs a résumé son enquête dans une publication dans laquelle il est question d’aliments « qui nous empoisonnent » et qui « augmentent les risques de cancer en silence ».
Sur la centaine de produits testés, une majorité sont des aliments qui n’en seraient pas vraiment, existant simplement pour leur couleur, leur goût et/ou leur texture. Qu’il s’agisse de laitages, de produits sans viande ou sans gluten, le constat semble ne pas épargner beaucoup de produits. Le magazine 60 Millions de consommateurs dénonce tout simplement « les entourloupes des industriels lorsqu’ils bernent les consommateurs et font passer un aliment bourré d’additifs pour un produit santé ».
Parmi les données révélées, il y a le sel que nous absorbons, dont 80% proviendraient des aliments transformés. En ce qui concerne les sucres, il faut savoir que 70% sont ajoutés ou souvent cachés dans des sauces et autres. Le magazine fait également état de yaourts riches en additifs, notamment ceux « sur lit de fruits » qui en contiendraient pas moins d’une douzaine !
L’enquête rappelle que la nourriture transformée à l’excès augmente les risques de cancer. Il y est notamment fait mention d’une étude parue le 14 février 2018 dans le British Medical Journal qui portait sur l’alimentation quotidienne de 105.000 volontaires sur la base des données recueillies par le programme NutriNet.
Cet avis est d’ailleurs partagé par l’Inserm, déclarant en février 2018 qu’une « augmentation de 10 % de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire » avait été mise en lien avec une « augmentation de plus de 10 % des risques de développer un cancer au global et un cancer du sein en particulier ».
Sources : France Info – Le Monde