1 vélo. 365 jours. 4 continents. 22 pays. 17930 kilomètres. Felix Starck, jeune allemand de 24 ans, s’est donné un an pour réaliser son rêve : voyager, profiter de la vie et être libre !
Felix Starck a vécu qu’il appelle « la vie parfaite », il ne s’y attendait pas, jamais il n’aurait cru partir et voyager en solitaire autour du monde. Tout a commencé un soir autour d’un verre « lors d’une discussion avec des amis, personne n’était vraiment sérieux, mais le lendemain matin, quand je me suis réveillé, je me suis demandé si j’en étais réellement capable » confie Felix Starck au CitizenPost. Trois mois plus tard, il était sur son deux roues en direction de la Turquie et il commençait à goûter à cette liberté tant désirée.
Partir, « ce fut la meilleure décision de ma vie » explique Felix avec certitude, avant d’ajouter : « j’ai pu rencontrer des gens et découvrir les différentes cultures de ce monde ». Quand nous lui demandons s’il a rencontré des difficultés durant son voyage, il nous répond avec honnêteté que « la chaleur est un gros problème quand on est baroudeur cycliste, en particulier en Asie ».
« Un jour, j’ai pédalé dans le nord du Cambodge, où il faisait près de 44°c à l’ombre, et jusqu’à 60°c au soleil, sous lequel j’étais la plupart du temps… Ce jour-là, j’ai bu plus de 18 litres d’eau et j’étais totalement effondré. En plus, là-bas, il y a des chauffeurs de camion complètement fous, qui dorment à peine parce qu’ils ont besoin de beaucoup rouler pour gagner leur vie. Ils prennent des médicaments pour ne pas dormir et ils sont extrêmement dangereux, surtout pour un cycliste comme moi. Parfois, je ne les entendais pas venir parce que je roulais contre le vent et c’était encore pire, d’ailleurs je crois que je roulais en permanence contre le vent ! »
Pourquoi voyager en vélo et non à pied ou en voiture ? Cette question, Felix est habitué à y répondre : « choisir le vélo, c’est faire le choix de l’environnement et c’est aussi plus économique pour voyager. C’est plus rapide qu’en marchant avec un sac à dos et moins cher que tous les autres moyens de transport. Avec une voiture, vous roulez de ville en ville à plus de 100 km/h et vous voyez le monde à travers un pare-brise. En vélo, j’ai pu vivre des moments inoubliables avec les populations rurales. En outre, je voulais savoir si j’étais capable de faire un tour du monde en vélo, c’était une sorte de défi que je m’étais lancé à moi-même ! »
À son retour en Allemagne, ce fut très difficile pour Felix de se réacclimater (c’est le cas de le dire) à un quotidien de jeune professionnel et il a cherché à donner un autre sens à son périple… Comme une cerise sur le gâteau, il a monté un film résumant son aventure à travers les photos et les vidéos qu’il a prises durant son voyage. Ce film, du nom de « Pédale le Monde » (« Pedal the World »), a été mis en vente sur internet et une partie des bénéfices est reversée à l’association de défense de la nature WWF.
Vous pouvez découvrir le site web de Felix Starck ou regardez la bande-annonce de « Pédale le Monde » ci-dessous :
– Illustration : Felix Starck