in

L’axilisme, cette étonnante pratique sexuelle à la mode

Crédits : puhhha / iStock

Le fétichisme constitue une part considérable de la sexualité d’une majorité de personnes. Or, certaines d’entre elles sont attirées par les aisselles, ce qui a donné lieu à l’apparition d’une pratique sexuelle de plus en plus populaire : l’axilisme.

Une forme de masturbation étonnante

De nombreuses personnes voient leur excitation augmenter après un contact visuel ou physique avec certaines parties du corps comme les fesses, les jambes et les seins. D’autres s’intéressent à des parties du corps plus inhabituelles telles que les mains, les pieds, le nombril ou encore le nez. Comme l’explique le magazine Cosmopolitan dans un article du 6 mai 2022, d’autres personnes ont quant à elles beaucoup d’intérêt pour les aisselles. Plutôt surprenant, l’attrait pour cette partie du corps est même au cœur d’une pratique sexuelle qui existe depuis au moins une décennie, mais qui semble actuellement gagner en popularité : l’axilisme. Concrètement, il s’agit pour l’homme ou la femme de frotter leurs parties génitales (pénis ou vulve) contre les aisselles de leur partenaire.

Selon les adeptes de l’axilisme, cette forme de masturbation est étonnante, mais fait son effet, car elle peut donner du plaisir aux deux partenaires. En effet, la personne ressentant les mouvements de va-et-vient de son partenaire contre ses aisselles peut aussi ressentir quelque chose sous réserve d’avoir de la patience. Par ailleurs, embrasser, chatouiller, caresser ou même lécher les aisselles sont d’autres actes s’intégrant également tout à fait dans la pratique.

homme
Crédits : Deagreez / iStock

Un « environnement fondamentalement humide »

Si des individus ont porté leur intérêt sur les aisselles, c’est pour la simple et bonne raison qu’il s’agit ici de l’une des nombreuses zones érogènes du corps humain. De plus, certaines personnes peuvent être très sensibles à cet endroit précis. Évoquons également le fait que les aisselles sont un des principaux endroits du corps d’où proviennent les phéromones grâce à la transpiration. En 2019, Rosamaria Spina, une sexologue transalpine expliquait dans une interview pour le quotidien italien Il Fatto Quotidiano que les phéromones sécrètent de nombreuses odeurs pouvant susciter l’excitation.

La sexologue a également évoqué le terme d’« environnement fondamentalement humide » similaire à celui du vagin, mais n’en présentant pas les contraintes. Selon elle, l’axilisme procure ainsi à certaines personnes un plus grand plaisir que les rapports vaginaux. De plus, les risques de transmission d’infections sont beaucoup moins importants. En revanche, le risque zéro n’existe pas, notamment en ce qui concerne le VIH dans le cas où la zone présenterait de petites coupures suite au rasage ou à l’épilation des aisselles.