À l’origine, le riz n’est pas à la base de l’alimentation dans nos sociétés occidentales. Aujourd’hui, il n’en reste pas moins très consommé au quotidien par les Français. Il en existe de nombreuses sortes, alors comment faire le bon choix d’un point de vue nutritionnel ?
Les riz blancs
Interrogée lors d’une récente émission diffusée sur France télévision, la diététicienne Angélique Houlbert a naturellement évoqué les riz blancs (long grain, basmati, thaï, etc.). Il faut également savoir que la catégorie des riz blancs est composée des riz à risotto, riz à sushis, riz à paella, riz gluants et autres riz ronds connus pour servir à la préparation du riz au lait.
Rappelons tout d’abord que le riz blanc a subi une opération de blanchiment, lui retirant une grande partie de ses qualités nutritionnelles. Ainsi, ce genre de riz est seulement composé d’amidon sous deux formes : l’amylose et de l’amylopectine. Par exemple, plus un riz contient de l’amylopectine, plus son index glycémique (IG) est élevé.
Rappelons qu’un index IG très élevé est synonyme de fluctuation importante du taux de glycémie dans le sang. Le riz blanc est donc déconseillé aux personnes diabétiques, spécialement les riz à cuisson rapide. Quant au riz à poêler, celui-ci appartient à la catégorie des produits à glycation avancée, et représente un risque pour la santé selon une étude publiée en 2014.
Les autres riz
Évoquons tout d’abord le riz complet, jugé bien meilleur pour la santé. En effet, n’ayant pas subi d’opération de blanchiment, ce riz garde ses fibres, sa vitamine B ainsi que ses minéraux : manganèse, magnésium, phosphore, potassium, sélénium, calcium, zinc, ou encore fer. Il existe aussi des riz moins communs – et donc plus onéreux à l’achat – tels que le riz noir le riz rouge. Ces riz contiendraient – en plus des autres molécules – une quantité non négligeable d’antioxydants.
Angélique Houlbert a également évoqué le riz de Camargue, le seul qui bénéficie d’une Indication géographique protégée (IGP) en France. Il s’agit effectivement d’un riz d’exception produit localement. Par ailleurs, il faut savoir que sa culture remonte au Moyen-Age, plus précisément dès le XIIIe siècle. La riziculture est ensuite devenue plus importante dans la région sous l’impulsion du roi Henri IV (1553-1610).
Sources : France Info – La Nutrition
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