Covid-19 : les vétérinaires sont prêts à apporter leur aide

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Depuis quelques semaines déjà, les hôpitaux manquent cruellement de matériel pour protéger correctement le personnel médical et pour ouvrir de nouveaux lits de réanimation. Or, sans matériel, il est impossible de voir la fin du Covid-19. Face à ce constat, les vétérinaires proposent leur aide.

Un message pour les cliniques

Le ministère de la Santé a passé un message à destination des vétérinaires. Suite à cet appel, Jacques Guerin, président du Conseil national de l’ordre des vétérinaires, a pris la parole. Dans son discours, il appelle à une mobilisation des soignants animaliers et une réduction de leurs interventions. Seuls les soins urgents et indispensables seront autorisés pour les animaux : « l’ordre des vétérinaires demande solennellement aux vétérinaires qui ne l’ont pas encore fait de suspendre le libre accès à leurs établissements de soins vétérinaires. »

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Des vétérinaires prêts à aider

« Je vous invite, si cela est possible, à aider les soignants, tant les hôpitaux que les libéraux, votre médecin traitant par exemple, en leur donnant du matériel de protection que vous auriez en surplus : masques, gants, et qui leur manque. Un appel du ministère de la Santé a aussi été relayé par l’ordre des vétérinaires à propos du recensement du matériel d’anesthésie et de réanimation de nos établissements de soins vétérinaires. », a poursuivi Jacques Guerin.

D’après un article de Science Avenir, en Île-de-France et dans d’autres régions en crise par le Covid-19, des cliniques vétérinaires ont déjà « donné aux hôpitaux tout ce qui était prêtable : des respirateurs, des pousses seringues », mais aussi « des blouses et des masques, des moniteurs qui servent à surveiller le taux d’oxygène et la pression artérielle d’un patient. » Par ailleurs, en plus de ces prêts, les vétérinaires disponibles peuvent prêter main-forte aux médecins ou dans les hôpitaux. Afin de les seconder ou d’effectuer d’autres tâches comme des renforts au service téléphonique du samu. En effet, si le savoir-faire n’est pas le même, certains rôles peuvent être effectués par ces professionnels de la santé animale. Les volontaires doivent se déclarer à l’Agence nationale de santé afin d’avoir toutes les indications sur ce qu’ils vont pouvoir faire prochainement.

Ainsi, de nombreuses régions de France se tiennent prêtes à aider les hôpitaux et le personnel soignant. Ce beau geste de solidarité et d’entraide entre les professions médicales renforce les efforts déjà menés pour vaincre cette épidémie.