Pourquoi ne pas cultiver des légumes sur le toit des hôpitaux et autres centres de santé ? Cette idée a été appliquée par le centre médical de la ville de Boston il y a quelques mois et cela semble être une réussite.
Le Boston Medical Center (BMC) s’est tout simplement aménagé le plus grand espace cultivable de ferme sur toit de toute la ville ! Selon un communiqué de l’établissement publié en juillet 2017 au moment de l’inauguration de la ferme, ses 650 mètres carrés de surface servent à faire pousser des tomates, des radis ou encore des poivrons. Le lieu accueille également deux ruches à abeilles.
Les produits issus de cette forme d’agriculture urbaine bénéficient directement aux patients et aux employés du centre médical. Également, des visites sont régulièrement organisées afin de promouvoir cette forme d’agriculture et de sensibiliser les personnes à une alimentation plus saine. La vidéo visible en fin d’article montre cet espace qui pourrait (et devrait) être un modèle d’intégration pour la ville !
« Le Boston Medical Center fournit des soins médicaux exceptionnels aux patients au quotidien, mais nous savons également que les éléments d’une vie saine et heureuse incluent la nourriture que nous mangeons. Cette ferme sur toit fournira une alimentation nutritive à nos patients et démontre l’engagement du BMC pour la santé et l’environnement », pouvait-on lire dans le communiqué.
Rappelons-le, l’aménagement des toits des villes peut être une réponse très intéressante au manque de place croissant dans les villes. Aussi, l’aménagement des toits pour une agriculture vivrière peut alimenter des circuits plus courts et contribuer à faire baisser l’empreinte carbone de certains établissements (ici, un centre médical) tout en se dotant d’une autonomie alimentaire plus au moins importante.
En 2050, près de trois quarts des humains seront des citadins et cela amènera des problèmes de logistique et d’aménagement que les urbanistes devront évidemment régler. Ainsi, il serait vraiment dommage de se passer des toits d’immeuble qui représentent une surface plutôt importante au sein des grandes villes.
Sources : Boston Business Journal – PositivR