À Brest, les citoyens sont vernis ! La ville octroie des primes aux habitants désirant colorer la façade de leur maison. Si cette initiative n’est pas récente, le fait d’y avoir inclus une participation financière semble avoir boosté le mouvement.
Redonner de la couleur à la ville, ceci est justement la volonté de la municipalité de Brest, comme l’a récemment expliqué Le Télégramme. Il s’agit d’un réel challenge compte tenu du nombre de maisons et d’immeubles plus ou moins gris. Le fait est que depuis des années, Brest incite ses habitants à repeindre leur façade, mais le conseil n’a pas été énormément suivi. Depuis peu, la municipalité a néanmoins dégagé des moyens financiers afin de faire « entendre raison » aux propriétaires.
Ainsi, qu’ils se chargent eux-mêmes des travaux ou qu’ils fassent appel aux services d’une entreprise privée, les volontaires ont droit à 700 euros d’aide de la part de la ville. Par ailleurs, cette prime double s’il est question du ravalement d’un immeuble comprenant au moins deux logements et une prime additionnelle de 100 euros est offerte dans le cadre d’une demande faite par deux propriétaires voisins. La ville espère alors limiter certains coûts, comme la pose d’un échafaudage ou encore encourager la concertation des voisins et pourquoi pas contribuer à étendre l’idée par un effet de contagion.
La rue Félix-Le Dantec, pionnière des façades aux couleurs vives à BrestCrédits : Google Maps
Si le choix de la nouvelle couleur de la façade appartient bel et bien au propriétaire, la seule condition posée par la ville est qu’il doit s’agir de couleurs vives. Pour l’instant du moins, l’offre de la municipalité ne concerne pas toutes les rues de la ville de Brest, mais seulement les plus fréquentées. Cependant rien n’est impossible, si bien que six propriétaires d’une rue non concernée par l’offre ont ensemble tenté de monter un dossier de demande qui a finalement été accepté.
Peut-on espérer que l’initiative prise à Brest donne des idées à d’autres villes françaises ? L’avenir nous le dira !
Sources : Le Télégramme – PositivR