Un japonais de 28 ans a été jugé récemment pour avoir fabriqué deux pistolets à l’aide d’une imprimante 3D.
Les médias ont déjà relaté certains faits aux États-Unis où des particuliers sont parvenus à fabriquer des armes à feu par le biais d’une imprimante 3D. Fabriquer des armes entières ou des pièces d’armes disponibles difficilement relève d’un contournement de la loi américaine sur le port d’arme autorisé nécessitant tout de même un permis.
Yoshitomo Imura a été arrêté en mai 2014 à Kawasaki dans la banlieue de Tokyo. Employé par une université japonaise, il ignorait enfreindre la loi, selon ses avocats. Le tribunal de Yokohama en a jugé autrement ce lundi 20 octobre 2014, tranchant vers une responsabilité criminelle sérieuse de l’accusé. Il aurait été repéré par la police sur internet, où il avait publié une vidéo montrant les armes fraichement imprimées.
Les imprimantes 3D offrent de multiples possibilités et le champ d’action s’avère très large, puisque ce procédé ne tient pas compte des lois mais des données à traiter seulement. Désormais au Japon, des modèles d’imprimantes 3D grand public sont disponibles à partir de 450€.
Ci-dessous, test de la première arme imprimée en 3D.
Sources : La Tribune de Genève – Le Dauphiné
– Illustration : La première arme imprimée en 3D.