L214 publie les images alarmantes d’un élevage de poules en batterie

L’association L214 frappe encore les esprits et les consciences en rendant publiques ce mardi les images alarmantes d’un élevage de poules en batterie appartenant à un fournisseur d’œufs du Groupe Panzani et de sa marque Lustucru Sélection.

Elles sont près de 160 000 à vivre dans des conditions déplorables ici, dans cet élevage vendéen. Les images, tournées en mai 2017 et publiées ce mardi sur le site de l’association, nous montrent des animaux dans un état déplorable et des conditions sanitaires exécrables. Certaines (pour ne pas dire toutes) sont totalement déplumées, blessées et à l’agonie; des parasites prolifèrent sur les oeufs et certains cadavres de poules gisent même au sol, bloquant la circulation des oeufs.

L214 annonce dans un communiqué avoir porté plainte « contre l’élevage auprès du Tribunal de Grande Instance de La Roche-sur-Yon. Cette situation est une preuve supplémentaire, s’il en fallait une, que l’élevage en cage doit disparaître d’urgence » peut-on notamment lire. En outre, l’association demande au groupe Panzani de cesser de s’approvisionner auprès de tout élevage de poules en batterie.

https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=OFYXSvYwPFA

Pour Brigitte Gothière, co-fondatrice de L214 : « Infliger une telle souffrance à des animaux ne peut se prévaloir d’aucune excuse, quand la majorité des citoyens se prononce largement contre l’élevage en cage. La situation de cet élevage est catastrophique, mais voyons plus loin : c’est l’élevage en batterie dans son ensemble qu’il faut abolir sans attendre ». Elle poursuit : « Il nous semble important de mettre aujourd’hui ces images à disposition du public et le groupe Panzani devant sa responsabilité face à la cruauté de l’élevage en cage. Nous lui demandons de s’engager à exclure tous les œufs de poules élevées en cage de ses produits, comme l’ont fait ses principaux concurrents« .

Ces images rappellent le scandale qui touchait il y a quelques mois l’élevage du Gaec du Perrat dans l’Ain, qui approvisionnait la marque Matines et dont les oeufs étaient vendus en grande distribution. L’indignation publique avait amené Matines à retirer 2 millions d’oeufs des rayons des supermarchés.

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