Nous avons souvent en tête que le thé est une boisson saine qualifiée de « detox », bien plus que le café en tout cas. Et pourtant, des tests réalisés par une association de défense de consommateurs pourraient bien ternir cette image !
Vous adorez prendre votre tasse de thé le matin au réveil, la nuit avant de vous endormir ou bien dans la journée pour vous réconforter. Si vous appréciez particulièrement le thé vert, vous n’allez pas vraiment aimer le récent comparatif publié le 22 février 2018 par l’association UFC-Que Choisir !
« De la plantation à la tasse, les feuilles de thé vert suivent tout un parcours ponctué d’étapes au cours desquelles des substances potentiellement nocives peuvent s’inviter », peut-on lire dans le compte-rendu.
Des tests ont été pratiqués sur 16 marques de thé vert en sachets choisies dans une fourchette de prix très large (de 20 à 300 euros). Les marques testées sont, entre autres, les marques distributeurs (Monoprix, Carrefour, Leader Price) et d’autres marques plutôt connues (Lipton, Tetley, Palais des thés, Twinings). Le moins que l’on puisse dire, c’est que les résultats sont plutôt défavorables pour votre boisson préférée ! En effet, des traces de répulsifs à oiseaux, de pesticides, ou encore de métaux lourds ont été détectées. Les sachets de thé vert bio ne font d’ailleurs pas exception.
La majorité des thés verts analysés proviennent du Japon et de Chine et, sur les 16 échantillons, seuls 3 ne présentaient pas de substances indésirables. Dans les cas les plus préoccupants, des traces d’huiles minérales, de métaux lourds ou encore d’hydrocarbures potentiellement cancérigènes ont été retrouvées.
Par ailleurs, l’UFC a également indiqué que certains thés biologiques présentaient des taux de contamination supérieurs aux thés classiques ! Enfin, ce sont sans surprise les thés les plus chers qui ont obtenu les meilleurs résultats. Ainsi, il semble que comme beaucoup d’autres produits, pour avoir un produit sain et de qualité, il faut y mettre le prix.
Bien que l’image du thé vert peut s’en trouver quelque peu écornée, il faut savoir que tout de même, les quantités détectées sont inférieures aux limites autorisées au sein de l’Union européenne. En tout cas, il serait judicieux de ne pas incriminer la plante, mais plutôt les procédés d’agriculture et de conditionnement !
Sources : UFC-Que Choisir – Le Dauphiné Libéré