C’est un superbe projet de reboisement qui débutera dès le mois de mars 2018, dans le nord de l’Angleterre, puisque le pays projette de planter 50 millions d’arbres. Un projet coûteux et long à mettre en place, mais aux retombées écologiques certaines.
Le gouvernement britannique vient de faire une annonce forte en matière d’environnement, avec la création d’une forêt dans le nord du pays. Une forêt extrêmement vaste, qui traversera le pays d’est en ouest, et composée de 50 millions d’arbres. Rien que ça. Au total, la zone boisée devrait occuper une surface de 250 kilomètres carrés et devrait être achevée en 2050.
Si le Département de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales britannique (DEFRA) a eu cette idée, c’est parce que l’Angleterre fait partie des mauvais élèves européens en matière de zones boisées, avec seulement 8 % de couverture forestière sur son territoire. Avec ce plan, on compte passer à une couverture de 20 %. « Cela va prendre du temps de planter les millions d’arbres nécessaire au développement de cette forêt nationale, il ne s’agit donc pas d’un acte à court terme, mais l’engagement est bien là », déclare Theresa May, Première ministre britannique, à la BBC.
Le coût estimé de ce projet de reboisement est élevé, à hauteur de 566 millions d’euros. En plus de planter ces dizaines de millions d’arbres, il s’agit de relier cinq territoires boisés pour former une très vaste région forestière.
Les 50 millions d’arbres seront des pins et des épicéas, qui permettront d’offrir un habitat à une biodiversité riche. Autre avantage écologique, piéger environ sept millions de tonnes de dioxyde de carbone, et ainsi limiter la quantité de gaz à effet de serre et leur impact sur le changement climatique.
Si les avantages écologiques sont indéniables, des retombées économiques sont également à prévoir. Création d’emploi, stimulation du commerce rural et augmentation de la valeur immobilière sont notamment au programme, selon responsables du projet, qui débutera au mois de mars 2018. Les revenus issus du tourisme devraient eux atteindre deux milliards de livres, soit plus de 2,3 milliards d’euros.
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