Sentir la femme, nouvelle perversité dans les transports japonais

Un nouveau genre de perversité a fait son apparition au pays du soleil levant : des hommes se collent désormais aux femmes dans les transports en commun afin de sentir leur odeur. Une expérience olfactive perverse dénoncée par une entreprise de sécurité nippone.

Il s’agirait, selon l’agence de sécurité Secom, d’un nouveau genre de chikan, chose très mal perçue au Japon. Le chikan (ちかん) est considéré comme une offense à caractère sexuelle émanant d’un homme envers une femme, où l’usage des mains est habituel. Cela se traduit souvent par des attouchements non consentis dans les transports en commun (ainsi que les ascenseurs et les escalators) où la plupart du temps, la masse des voyageurs permet malheureusement ce genre de proximité.

Secom a publié sur Tweeter un message relevant de la prévention, qu’elle a fat passer à ses 272.000 followers et qui a été retweeté plus de 10.000 fois :

« Un nouveau type de Chikan Ceci est un message du département des relations publiques de Secom. Un nouveau type de chikan vient d’apparaitre. Ils sont appelés “chikan renifleurs de parfum”. Profitant d’un espace bondé, ils ne toucheront pas la femme, mais se rapprocheront très près d’elle afin de sentir son parfum. Ils ne toucheront pas directement la femme, mais pourront presser le sac qu’ils portent contre la victime, et si cela rend mal à l’aise la femme, alors il s’agit de chikan. S’il vous plaît, soyez prudent dans les trains bondés, les ascenseurs, et les escalators. »

Wikipedia/LERK

Certaines personnes accusent l’entreprise de sécurité d’avoir inventé ce nouveau chikan afin de semer la peur et augmenter son chiffre d’affaires, tandis que d’autres commentaires proviennent de personnes craignant d’être considérées comme des « renifleurs de parfum » ou « chikan renifleurs ».

Ce terme peut être aussi interprété comme la volonté de sentir l’odeur corporelle de la femme, pas seulement son parfum, un genre de fantasme qui, si une gène est occasionnée, s’apparente à un chikan. Provenant de personnes que l’on pourrait qualifier de « perturbées », ce geste est difficilement observable, beaucoup moins que celui des « frotteurs » coupables d’attouchements sexuels plus identifiables.

Sources : Nippon Connection