L’origine des oyas est mystérieuse en ce qui concerne la date et le lieu de leur apparition. Ils seraient apparus en Chine ou dans l’Empire romain, il y a environ 2000 ans. Ces derniers temps, ces pots en terre cuite rencontrent un véritable succès pour leur efficacité et leur aspect écologique.
Un arrosage astucieux
L’oya est l’une des quelques techniques permettant un arrosage régulier. Il s’agit d’une irrigation souterraine par le biais d’un pot en terre cuite rempli d’eau. En réalité, ce pot a été imaginé et créé de façon très astucieuse et possède des propriétés poreuses. On enterre le pot dans la terre près de la plante que l’on souhaite arroser, on le remplit ensuite d’eau, et on place le couvercle. L’eau contenue à l’intérieur du pot va s’échapper grâce à la porosité de la terre cuite. Les micro-gouttelettes qui sortent vont venir arroser la plante très lentement, mais suffisamment. Une fois le pot vidé, on le remplit de nouveau et ainsi de suite.
Cette invention présente des aspects très intéressants. Par exemple, cet arrosage lent et régulier s’arrête quand la terre est assez humide, car la plante et le pot s’auto-régulent. Le végétal prend juste la quantité suffisante pour s’hydrater. Le pot, lui, délivre la juste quantité, et une fois que la terre est assez abreuvée, il cesse de libérer les gouttelettes. Cet arrosage lent et régulé permet à la plante de gérer seule ses besoins en eau. Cela permet également de pallier les oublis d’arrosage et permet de procurer à la plante un apport en eau optimal.
Une technique ancienne remise au goût du jour
L’utilisation de pots en terre cuite pour alimenter les cultures en eau constitue une technique d’arrosage ancienne qui visait à économiser l’eau. En cette période de sécheresse et de lutte contre le réchauffement climatique, cette méthode pourrait bien retrouver toute son utilité et son efficacité.
Alors que certaines personnes ont tendance à trop arroser leurs plantes, pouvant occasionner un stress hydrique, les oyas permettent de contrôler et d’éviter ce problème en leur apportant continuellement les besoins justes en eau.