Une forêt deux fois plus grande que le bois de Vincennes et cinq fois plus grande que Central Park aux portes de Paris, c’est le projet fou que s’est lancé Michel Vallade, un élu PCF du Val-d’Oise (95). L’objectif ? Lutter contre la pollution évidemment !
Le rêve d’une vie
D’année en année, la pollution en région parisienne bat des records. L’air est de moins en moins pur, et cela se sent. De ce fait, les conséquences sur la santé des Franciliens sont de plus en plus désastreuses. Heureusement, de nombreux citoyens se battent pour agir et cesser de subir.
Les objectifs : absorber le C02, dépolluer les sols, développer la vie sauvage et ouvrir de nouveaux chemins de randonnée.
C’est le cas de Michel Vallade, maire de Pierrelaye, une petite commune du Val d’Oise, qui se bat depuis 15 ans pour planter 1 million d’arbres sur la plaine de Pierrelaye-Bessancourt, à une vingtaine de kilomètres de la capitale (à vol d’oiseau). Et les raisons de son combat sont nobles : absorber le CO2 émis par Paris, dépolluer les sols imbibés d’eaux usées, laisser la nature reprendre ses droits sur des espaces utilisés actuellement comme des décharges et ouvrir de nouveaux sentiers de randonnée pour les habitants de la région.
De plus, la forêt serait située entre deux autres forêts, ce qui permettrait de créer une sorte de « corridor vert », favorisant le développement de la biodiversité. En effet, les animaux sauvages pourraient plus facilement se reproduire et se déplacer en toute sécurité.
Un appel entendu au-delà de nos frontières
Non, ne vous emballez pas, les extraterrestres n’ont pas encore débarqué. En revanche, de nombreux pays ont fait de ce projet un exemple en matière d’écologie grâce au soutien de grands médias américains ou britanniques. Et enfin, Michel Vallade semble avoir été entendu.
Baptisé « Grand Paris », le projet verra ses premiers arbres sortir de terre en 2020.
En 2011, le projet avait déjà été labellisé par l’État, le baptisant « Grand Paris ». Depuis, des études ont été menées et une consultation publique a été mise en place cette année. Si tout va bien, les premiers chênes, hêtres et autres bouleaux devront sortir de terre dès 2020 et la forêt atteindra sa maturité vers 2060, le tout pour un coût de 75 millions d’euros. Et c’est une très bonne nouvelle pour l’environnement, car cela fait tout de même quatre siècles que la France n’a pas planté une forêt d’une telle envergure… Il est temps de rectifier le tir !
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